corde à puits

(XVII^e siècle) Composé de corde, à et puits.

corde à puits \kɔʁ.d‿a pɥi\ féminin

1. Corde qui permet de descendre et de remonter un seau dans un puits.
   • Malgré toutes les précautions que l’on doit prendre pour s’assurer que la fosse ne contient aucun gaz délétère, je ne pense pas qu’il soit prudent de laisser opérer cette descente à qui que ce soit, sur un bâton ou même sur un seau, placé à l’extrémité d’une corde à puits, sans autre moyen de soutien que les mains qui embrassent la corde. — (Recueil de mémoires de médecine, de chirurgie et de pharmacie militaires, tome XXX, Victor Rozier, Paris, 1874, page 555)
2. Torsade décorative qui rappelle une corde.
   • On commence par nouer les cheveux assez bas, puis on en fait une torsade qu’on tord fortement. Une fausse mèche de trois onces environ sert à former une seconde corde à puits. — (Croisat, Les cent-un coiffeurs de tous les pays, Paris, 1836, page 75)
   • Les boutonniers et les passementiers appellent corde à puits une grosse torsade que l’on met sur les boutons, les épaulettes, etc. — (Auguste Drapiez & al., Abrégé du grand dictionnaire de technologie ou nouveau dictionnaire des arts et métiers, de l'économie industrielle et commerciale, tome premier, Société belge de librairie, Bruxelles, 1837, page 361)
   • L’épée du roi, posée près de sa selle, a une lourde poignée d’or massif dont le travail exquis est plus précieux que la matière ; autour de cette poignée se tortille plusieurs fois une corde à puits formée de rubis et de diamants énormes. — (Léonie d’Aunet, Voyage d’une femme au Spitzberg, Hachette, Paris, 1854, page 43)

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• « puits », dans Dictionnaire de l’Académie française, première édition, 1694 → consulter cet ouvrage