coqueliner

De coq.

coqueliner \kɔ.kə.li.ne\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Chanter (pour un coq).
   • La place toujours élargie qu’il a prise en ce bas monde attesterait, s’il en était besoin, que les limites du parquet natal n’ont jamais suffi à Messire le Coq. Sur les enseignes qui avaient bravé César, il supplanta, on ne sait comment l’Alouette gauloise. On le surprend, plus tard, sonore et vaniteux, à pourchasser les Lys des vieilles oriflammes. Parmi les salamandres, les dauphins et les licornes, on le découvre encore faisant figure « hardie » dextre levée, panache au vent, crête en bataille, coquelinant dès potron-minet. — (André Allement, Tablette du grincheux dans L’Athlète, l’hebdomadaire de tous les sports du Sud-Ouest, Bordeaux, 3 mai 1951 → lire en ligne)
2. (Vieilli) Faire la cour à une femme.
   • Et ce grand prétentieux, ce trousse-cotte s’est mis à coqueliner, comme si des compliments d’une pareille carogne avaient quelque valeur. — (Guy Rachet, Les chemins de l’aurore, 1988)
   • Si je recevais en charge cette fonction, je puis vous assurer que je la remplirais infiniment mieux sans me donner de mal… et mon sot de fils qui doit encore dépenser nos derniers ducats en coquelinant à Ingolstadt sans être capable de se trouver une épouse noble et riche… — (Guy Rachet, Les chemins de l’aurore, 1988)

• France (Lyon) : écouter « coqueliner [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « coqueliner [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « coqueliner [Prononciation ?] »

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coqueliner \Prononciation ?\ 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Parler pour ne rien dire.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Auguste Brachet, Vocabulaire tourangeau, Romania, 1872, page 90 → [voir en ligne]