coïtion

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coïtion \ko.i.sjɔ̃\ féminin

1. (Histoire des sciences) Terme anciennement utilisé en physique pour l’attraction (magnétique, par exemple).
   • […]: ainsi Cardan, voulant expliquer comment on peut allumer du feu au foyer d'un miroir concave, dit : « Le feu qui est engendré des miroirs caves ou élevés en rotondité claire, appartient manifestement à la coïtion. Et la raison de coïtion n'est obscure, car si tu distribues dix deniers à dix hommes, chacun aura un denier ; si tu les distribues à cinq, chacun aura deux deniers. — (Pierre Duhem, Les origines de la statique, tome 1-2, Éditions A. Hermann, 1905, p. 41)
   • Gilbert ne parle pas d’attraction, le terme est trop violent, mais de « coïtion » : le fer est attiré vers la pierre d’aimant comme « l’épousée vers les bras de son époux ». — (José Médina, La Problématique de la nature au début du XVII^e siècle dans la pensée alchimique , 1992)
   • Le principe est puissant des conjonctions
     Les possibilités sont de toutes les unions
     Mais qui pourra conjoindre les coïtions ? — (Édouard Dujardin, « L'insexué », fragment de Pour la vierge du Roc Ardent, publié dans la Revue indépendante de littérature et d'art, n^o 23, Albert Savin éditeur, septembre 1888, p. 324)

• Lyon (France) : écouter « coïtion [Prononciation ?] »