chiffonnable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de chiffonner, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
chiffonnable chiffonnables
\ʃi.fɔ.nabl\

chiffonnable \ʃi.fɔ.nabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être chiffonné.
    • Pour la machine à écrire, il ne faut utiliser que le stencil spécial pour machines à écrire, genre chiffonnable.  (Célestin Freinet, Le limographe à l’école moderne, Éditions de l’École moderne française, Cannes, 1947)
    • Cependant, jamais on n’a tant parlé d’action humaine : les journaux en sont pleins, imprimés en caractères gras et haletants, tout noirs, pressés et tassés sur quinze pages froissables, chiffonnables, éphémères, à l’instar de la foule de ces poussières d’hommes.  (Christia Sylf, La patte de chat, Robert Laffont, Paris, 1974)
    • Ils accepteraient les tâches les plus viles, celles que notre dynamisme confia aux immigrés, elles ne sont plus : nous exportions cotonnades chiffonnables aux producteurs de coton ; aujourd’hui, capitaux et programmes ; [...].  (Hubert Lucot, Simulation, Imprimerie Nationale, Paris, 1990)

Traductions

Prononciation

Références

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 61.