chervad
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| chervad | chervadoù |
chervad \ʃɛr.ˈvɑːt\ féminin
- Bombance, festin.
E-pad ar gouelioù-se, a badas teir sizhunvezh, e teskas ar roue Leodagan d’e gouvidi, bras ha bihan, met dreist-holl d’ar re uvelañ anezho, talvoudegezh ar ger « chervad ».
— (Langleiz, Romant ar Roue Arzhur, Éditions Al Liamm, 1975, page 109)- Pendant ces festivités(là), qui durèrent trois semaines, le roi Léodagan apprit à ses invités, grands et petits, mais aux plus humbles par-dessus tout, le sens du mot « bonne chère ».
[…], ha, da ziwezhañ, ecʼh azezimp holl ouzh an daol evit debriñ, evel breudeur, ur fest ha ne vanko ennañ na chervad leizh-kof, na gwin kozh da evañ gant ar skudell.
— (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 131)- […], et, pour finir, nous nous assiérons tous à table pour manger, comme des frères, un festin dans lequel il ne manquera ni bonne chère à satiété, ni vieux vin à boire avec l’écuelle.
Synonymes
- banvez
- friko
Dérivés
- chervadenn
- chervadiñ
- ober chervad
Références
- « BOMBANCE chervad pl. ou » dans François Vallée, Grand dictionnaire français-breton, Édition de l'Impression commerciale de Bretagne, Rennes, 1931-1933, 817 pages, page 71b
- « bonne chère chérvat V f. pl. eu » dans François Vallée, Grand dictionnaire français-breton, Édition de l'Impression commerciale de Bretagne, Rennes, 1931-1933, 817 pages, page 117b
- Roparz Hemon, Nouveau dictionnaire breton français, Al Liamm, 6e édition revue et augmentée, 1978, page 125a
- Martial Ménard, Dictionnaire français-breton, Éditions Palantines, 2012, ISBN 978-2-35678069-0, page 168b, 243a