cervoise

(1177) Du latin impérial cervesia, issu du gaulois ceruesia, apparenté à la racine *kerb- qui selon certains descendrait du grec ancien κράσις, krásis (« mélange »). Il descendrait alors probablement de l’indo-européen *khrerh.

• (c. 1550) Thomas More écrit: "il n y a point de tavernes de vin, ne de cervoise, ou biere" en page 52r dans La description de l'isle d'Utopie, oú est comprins le miroer des républicques du monde... rédigé... par... Thomas Morus... avec l'épistre liminaire composée par M. Budé
• (c. 1560) "cervoise. ce mot est pris pour tout breuvage qui peut enyvrer." en page f77 du Dictionnaire en Théologie, contenant entière déclaration des mots, phrases et manières de parler de la saincte Escriture

cervoise \sɛʁ.vwaz\ féminin

1. Sorte de bière d’orge ou de blé, faite avec des herbes mais sans houblon, en usage dans l’Antiquité et au Moyen Âge.
   • Sur ces tables reluisaient quelques pots ruisselants de vin et de cervoise. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
   • On y but la bière brune, la bière blanche, la double bière, le lambic, le faro, le pale-ale, le scoth-ale, le porter et le stout, sans oublier la cervoise; […]. — (Charles Deulin, « Cambrinus », dans Cambrinus et autres contes, Paris : chez Guy Le Prat, s.d., p. 22)

cervoise \sɛʁ.vwaz\

1. Féminin singulier de cervois.

• Normandie (France) : écouter « cervoise [Prononciation ?] »

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• Cervoise sur l’encyclopédie Wikipédia

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cervoise), mais l’article a pu être modifié depuis.