cent-garde

Composé de cent et de garde. On trouve fréquemment une majuscule à « Cent-gardes », voire deux : « Cent-Gardes ». Toutefois, tous les documents officiels de l'époque les concernant, de leur création en 1854 à leur dissolution en 1870, sont systématiquement orthographiés « cent-gardes ».

cent-garde \sɑ̃.ɡaʁd\ masculin

1. (Militaire) Soldat à cheval attaché au service de Napoléon III.
   • « Les parisiens qui ont vécu sous le second empire n’oublieront pas l’effet décoratif que produisaient les cent-gardes, soit lorsque, sur leurs magnifiques chevaux noirs ou bai-bruns, ils escortaient l’empereur, soit lorsque, les soirs de grands bals aux Tuileries, ils apparaissaient, immobiles comme des statues, avec leur casque et leur cuirasse, sur chaque marche de l’escalier d’honneur. » — (Imbert de Saint-Amand, Les Femmes des Tuileries : La France et l’Italie)
   • « Il en arrivait presque à se repentir d'avoir balayé la mère Chabanel, cet odieux cent-garde. » - (Joris Karl HUYSMANS, À vau l'eau, 1882)

• Somain (France) : écouter « cent-garde [Prononciation ?] »

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