cavaler

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Dénominal de cavale jument »).

Verbe

cavaler \ka.va.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se cavaler)

  1. (Familier) Courir en tous sens, ne jamais être immobile, ne pas avoir de repos.
    • On a cavalé toute la journée, je suis fatiguée!
    • Papa cavalait les bureaux, accompagné par moi ou par le fils Taravella, Jean, qui avait une auto, était la gentillesse même et se dépatouillait bien dans la paperasserie.  (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 190)
    • Tout de suite, en te quittant, j’ai cavalé dans un café, pendant qu’un pharmaco faisait le pansement à ce vieux gland.  (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 94)
  2. Être en cavale, en fuite.
    • Il a fini de cavaler, la police l’a localisé grâce à son téléphone portable.
    • D’incroyables amas de cailloux de toutes formes et de toutes dimensions, suspendus comme des grappes mûres le long d’une treille, prêts à cavaler au premier contact, au moindre souffle du vent.  (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 294)
  3. (Sens figuré) Mener une vie de débauche, rechercher les aventures amoureuses. → voir cavaleur
    • Il a cavalé pendant des années, même après s’être marié !
  4. (Pronominal) Partir, filer, prendre la fuite, se sauver, s’évader.
    • — Ah ! nous nous cavalons ! reprit Chouteau ! Eh bien ! elle est rigolo, leur marche à l’ennemi, dont ils nous bourrent les oreilles, depuis l’autre matin… Non, vrai, c’est trop crâne !  (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • — Les vaches ! s’exclama Tétas. Elles se cavalent dans l’eau, pas moyen d’en chauffer une !  (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)

Vocabulaire apparenté par le sens

  • cavaler figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : chevalier.

Prononciation



Traductions

Anagrammes

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Voir aussi