castrer

Français

Étymologie

Du latin castro, qui a aussi donné le doublet châtrer.

Verbe

castrer transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Châtrer ; couper les testicules.
    • Asepsie. Mesures de précaution que l'on doit prendre après une opération chirurgicale quelconque, pratiquée sur les animaux de basse-cour, notamment lorsqu'on castre les coquelets et les lapereaux, pour éviter l'infection des plaies.  (C. C. Arnould & E. Regard, ABC de la basse-cour: volailles, lapins et porcs, Éditions Bière, 1951, page 34)
    • Il faut aussi castrer les jeunes béliers, car les moutons vivent célibataires. On n’a jamais vu de mouton marié. Ce serait un désordre effroyable. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe chez les hommes, qui croient pouvoir se passer de cette utile précaution. Tous les journaux sont pleins des conséquences tragiques de leur funeste étourderie.  (Alexandre Vialatte, Chroniques de la Montagne 1962-1971, 1968, Robert Laffont, collection Bouquins, 2001, page 704)
  2. (Psychologie) Avoir un comportement castrateur.
    • [Sur l’ouvrage de Sigmund Freud] Avec Totem et tabou, c’est tout le déroulement du vécu individuel qui se trouve préfiguré dans ce large panorama préhistorique qui veut que d’abord une horde soit dominée par un père puissant qui castre les fils, qui les rend impuissants, qui les maintient entièrement sous sa domination, et qui pose les deux lois initiales de l’interdit : celui du meurtre (du père) et celui de l’inceste (avec la mère).  (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 35)

Quasi-synonymes

Dérivés

Hyponymes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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