cassave

(Siècle à préciser) Du créole guadeloupéen kassav'.

cassave \ka.sav\ féminin

1. (Antilles) Galette à base de farine de manioc.
   • Les Indiens de la côte de Cayenne préfèrent le couac ou couan à la cassave ; il est connu à la Martinique sous le nom de farine de manioc : on en fait au moins autant d’usage que de la cassave. — (Dictionnaire raisonné, universel d’histoire naturelle, Lyon : chez Bruyset ainé & C^e, an VIII, vol. 8, page 204)
   • Et cette nuit était de surcroit particulièrement chaude. Étouffante. Dans cette ville de Saint-Marc plate comme une cassave. — (Yannick Lahens, Qui est cet homme ?, in Haïti noir, Asphalte, 2012, page 247)
   • « Maman m’amenait un petit paquet d’aouras, avec de la cassave, avec de l’huile coco, toujours pour les cheveux. Des fois, Maman faisait un poisson boucané », se souvient Yakalim. — (Hélène Ferrarini, Allons enfants de la Guyane : Éduquer, évangéliser, coloniser les Amérindiens dans la République, préfacé par Alexis Tiouka, Seconde partie « Violences d’une institution coloniale », Chapitre 7 « (Sur)vivre dans les homes », Anacharsis, coll. « Les ethnographiques », Toulouse, 2022, page 190)

• La prononciation \ka.sav\ rime avec les mots qui finissent en \av\.
• Île-de-France (France) : écouter « cassave [ka.sav] »

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• « cassave », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827

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