cʼhoarierez

Dérivé de cʼhoarier (« joueur »), avec le suffixe -ez.

cʼhoarierez \xwa.ri.ˈeː.rɛs\ féminin (pour un homme, on dit : cʼhoarier)

1. Joueuse.
   • An Douarnenezadez-se, cʼhoarierez ha cʼhoarzerez, bev ha lammennek, n’oan ket, nann a-dra-sur, n’oan ket evit ober ur skañvbenn anezhi. — (Youenn Drezen, An dour en-dro d’an inizi, Éditions Al Liamm, 1972, page 21)

     Cette Douarnesienne, joueuse et rieuse, vive et enjouée, je ne pouvais pas, certainement pas, je ne pouvais pas la qualifier d’écervelée.

   • Buan-tre e voe unan eus gwellañ cʼhoarierezed kampionad Frañs. — (Y.Y. ar Gov, Eugénie Le Sommer deuet da vezañ un esparadenn, in Ya !, n^o 1033, 25 mars 2025, page 3)

     Très vite, elle fut l’une des meilleures joueuses du championnat de France.

2. Actrice de théâtre, de cinéma.
   • Hanter kant vloaz goude, lavaret e voe din kement-mañ gant ur cʼhoarierez dispar, Marcʼharid Moreno, e burev va cʼheneil Loeiz Jouvet (Doue d’o fardono o daou !) : […]. — (Jarl Priel, Va zammig buhez, Éditions Al Liamm, 1954, page 58)

     Cinquante ans plus tard, une brillante actrice, Marguerite Moreno, m’a raconté ceci dans le bureau de mon ami Louis Jouvet (paix à leurs âmes à tous les deux !) : […].