câpresse

Français

Étymologie

(Date à préciser) Dérivé de câpre, avec le suffixe -esse[1].

Nom commun

SingulierPluriel
câpresse câpresses
\kɑ.pʁɛs\

câpresse \kɑ.pʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : câpre)

  1. (Anthropologie) Femme habitant les Antilles françaises, issue d’un noir et d’une mulâtre ou vice versa.
    • Il se retourna et découvrit Philomène, la câpresse chimérique qui l’avait sauvé d’une mort certaine au début de la guerre.  (Raphaël Confiant, Le nègre et l’amiral, 1988)
    • Une câpresse callipyge chamboulée entre deux rasades de rhum arrangé, se cramponne à la faillite d’une enseigne de pub irlandais.  (Patrice Delbourg, Une douceur de chloroforme, Le Castor Astral, Paris, 2017)
    • … le garçon s’était mis avec Hosannah Taillefer, câpresse, pas Indienne pour deux sous – mais le temps n’était plus, Dieu fait la loi, où les Indiens n’épousaient que les Indiennes …  (Maryse Condé, Traversée de la Mangrove, Mercure de France, 1989.)
    • Il y avait sur l'habitation dix capresses ou métisses aussi jolies que Cecily.  (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, Quarto Gallimard, p. 193.)

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \kɑ.pʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
  • France (Paris) : écouter « câpresse [ka.pʁɛs] »

Anagrammes

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Références

  1. A universal etymology dictionary, 2008 → consulter cet ouvrage