bruir

De l’ancien français bruir qui donne brouir.

bruir \bʁɥiʁ\ transitif 2^e groupe (voir la conjugaison)

1. (Vieilli) Chauffer une étoffe à la vapeur pour l'amollir.

• France (Toulouse) : écouter « bruir [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « bruir [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « bruir [Prononciation ?] »

• « bruir », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827

De l’ancien bas vieux-francique *brajan (« griller, échauder »).

bruir *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Brûler, griller, rôtir.
   • Sun cors arder e bruir — (Marie de France, Livre de l’espurgatoire, ms. 25407 de la BnF, f. 110r. a.)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

   • Le feu geterent por la ville bruir — (Garin Le Loherain, f. 32, au milieu de la 2^e colonne (manuscrit du XIII^e siècle))

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

2. Brouir les plantes.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage