brindille

Français

Étymologie

(1798)[1] Dérivé de brin, avec le suffixe -ille[2] avec un d euphonique, anciennement brindelle[1].

Nom commun

SingulierPluriel
brindille brindilles
\bʁɛ̃.dij\

brindille \bʁɛ̃.dij\ féminin

  1. Branchette d’arbre mince et courte.
    • Les brindilles sont imprimées sur nos mains, nos joues, même la joue malade, et jusqu’au soir nous aurons l'air d’avoir dormi entre l’époque tertiaire et l’époque quaternaire.  (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • Sans souci des brindilles qui le giflent, des ronces qui l’agriffent, il court, il court, pareil au solitaire qui charge l’ennemi.  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Sens figuré) Brin, bout, petit morceau.
    • Pas la moindre brindille d’espoir à l’horizon!
  3. (Sens figuré) Belle fille mince et grande.
  4. Fer plat travaillé de manière à faire des volutes et servant de décors sur grilles et les balcons en fer forgé.
    • Trois montants , deux aux angles et un au centre , séparent ces travées , composées chacune de trois divisions de brindilles , espèce de contrecourbes en fer forgé avec fleurons .  (Charles Fichot, Statistique monumentale du département de l'Aube, volume 3, Éd. Lacroix, Troyes 1889)

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (brindille)
  1. 1 2 « brindille », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « brindille », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage