bourrelé

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bourrelé \bu.ʁə.le\ masculin

1. (Vieilli) (Désuet) Tourmenté, déchiré de remords. ^[1]
   • La conscience bourrelée et les nerfs ébranlés, Front-de-Bœuf crut entendre, dans cette étrange interruption de son monologue, la voix de l’un de ces démons qui, suivant les idées superstitieuses de l’époque, hantaient les lits des mourants …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • Ménuel, déjà bourrelé par le remords, eut horreur de ce qu’il allait faire : tuer un homme pour voler cent cinquante francs ! — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
   • Sa tète était livide, et, en même temps, si bourrelée depuis huit ou dix jours, qu’en apercevant une lueur qui filtrait à travers la porte. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
   • En quittant le 19, la tête bourrelée d’inquiétudes, il ne le cacha point à Hector. — (Émile Zola, La Terre, 1888)

bourrelé \bu.ʁə.le\

1. Participe passé masculin singulier du verbe bourreler.

• Somain (France) : écouter « bourrelé [Prononciation ?] »
• Île-de-France (France) : écouter « bourrelé [Prononciation ?] »

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•  ^[1]« bourrelé », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827