bouliguer

Français

Étymologie

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Verbe

bouliguer \bu.li.ɡe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se bouliguer)

  1. (Régionalisme) Remuer, secouer.
    • Après la fermentation tumultueuse et avant le décuvage, l’usage, même pour le cas où le raisin a été exactement écrasé lors de la mise en cuve, est de fouler, c’est-à-dire d’enfoncer la rafle, qui monte naturellement, et par l’effet de la fermentation, au-dessus de la cuve, dans le moût, qui en occupe le fond, et de les bouliguer ou brasser pendant l’espace d’une demi-heure à une heure, puis de laisser fermenter encore, de manière à ne décuver et porter sur le pressoir que trois, six, douze et même vingt-quatre heures après.  (M. Genret-Perrotte, Rapport sur la culture de la vigne et la vinification dans la Côte-d’Or, 1854, page 37)
    • Vous pouvez toujours vous bouliguer le cervelet, vous y trouverez pas.  (Paul Villevieille, Mystique Mastic, 2016, page 20)
    • Promenade à l'Exposition. Eh ben, mes belins, vous me croirez si vous voulez, mais je sus t'encore tout bouligué, je tiens pus sus mes fumerons et ma pauvre caboche est z'encore toute dépontelée.  (Journal de Guignol du 22 avril 1894, page 1)

Variantes

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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