bouffir
Français
Étymologie
- Variante de bouffer.
Verbe
bouffir \bu.fiʁ\ transitif, intransitif ou pronominal 2e groupe (voir la conjugaison)
- Rendre enflé, en parlant des chairs.
- Tout en bouffissant ses grosses joues pour souffler le feu, Cadet s’arrêta comme pour prêter l’oreille. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Une clodote encore jeune, bouffie par l'alcool, et qui n'avait plus de femme qu'une tignasse déjà terne, s'approcha et lui présenta une bouillie immonde dans une gamelle cabossée. — (David Morgon, Spécial-police : Allée du Crêt-de-Roc, chap. 1, Éditions Fleuve Noir, 1986)
 
- S’enfler progressivement.
- Le visage lui bouffit tous les jours. 
- J’ai vu le visage et le corps des malades s’œdématier, et le tissu cellulaire se bouffir et se gonfler par l’irritation herpétique. — (Dictionaire des sciences médicales, 1814, page 40)
 
Dérivés
- bouffi
- bouffissage
- bouffisseur
- bouffitude
Traductions
Prononciation
- France (Toulouse) : écouter « bouffir [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « bouffir [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « bouffir [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bouffir), mais l’article a pu être modifié depuis.