biez

Du gaulois *bedo- (« canal, fossé »), du proto-celtique *bedo-, de l’indo-européen commun *bʰedʰ- (« percer, creuser »)

biez \bje\ masculin, singulier et pluriel identiques

1. (Vieilli) ou (Berry) Variante de bief.
2. Espace entre deux écluses, sur une rivière ou un canal.
   • L’eau du biez gémissait par l’écluse pressée. — (Joséphin Soulary, Sonnets humouristiques, Pastels et mignardises, XIX ; N. Scheuring libraire, Lyon, 1859, page 24.)
3. Bassin de piégeage d’espèces piscicoles en arrière d’un barrage à poissons.
   • Le biez est la zone marine canalisée à marée descendante par les bras d’une pêcherie. — (Catherine Bizien-Jaglin, Loïc Langouët, Marie-Yvane Daire, Les pêcheries de Bretagne. Archéologie et histoire des pêcheries d'estran, Centre régional d'archéologie d'Alet, 2008, page 123.)

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• Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique/Biez dans la bibliothèque Wikisource

• « biez », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• « biez », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

biez *\Prononciation ?\ masculin

1. Variante de bied.
   • Sire, ce n'est marliere viez, Ne grant fousez, ne parfont biez, Ainz est abimes vraiement. — (Le Roman de Renart)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• « biez », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage