biculturalité
Français
Étymologie
- (Date à préciser) Dérivé de biculturel, avec le suffixe -ité.
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| biculturalité | biculturalités |
| \bi.kyl.ty.ʁa.li.te\ | |
biculturalité \bi.kyl.ty.ʁa.li.te\ féminin
- Résultat du mélange de deux cultures.
Deuxièmement, peut-on considérer leur biculturalité comme un processus dangereux ? Je considère, pour ma part, que la biculturalité est une richesse, mais pour qu’elle le soit vraiment, il faut une relation symétrique entre les deux cultures, c’est-à-dire qu’il doit y avoir des échanges continus entre les deux cultures sans domination de l’une par rapport à l’autre, sinon le processus interculturel est voué à l’échec.
— (Abdellatif Lekhder, Le retour de l'absent, Dricot, 1996, page 167 → lire en ligne)Le fait même que Chraïbi ait choisi d’écrire des policiers s’inscrit dans sa biculturalité mais dans une biculturalité androcentrique quelle que soit la culture de référence.
— (Bernadette Dejean de la Bâtie, Les romans policiers de Driss Chraïbi : représentations du féminin et du masculin, L'Harmattan, 2002, page 11 → lire en ligne)Or, si on se passionne actuellement, à partir des littératures issues de la colonisation et de l’immigration, pour les recherches sur les déchirures de l’exil et les ambiguïtés de la biculturalité, on a peu souligné le rapprochement des voix d’immigrés, de beurs, de Pieds+noirs, et d’autres héritiers et héritières de la colonisation.
— (Catherine Slawy-Sutton, Dakar 1966-1999, ou quelques réflexions d’une apatride francophone, dans « La recherche féministe francophone : Langue, identités et enjeux », KARTHALA Editions, 2009, page 155 → lire en ligne)Dernier élément à prendre en compte : jusqu’au 17e s., les deux systèmes de dénominations, français et latin, continuent de coexister, comme un symbole de colinguisme et de la biculturalité de l’occident moderne, mais aussi comme signe que l’espace de désignation scientifique (exprimé uniquement en latin) n’était pas considéré comme pouvant coïncider avec l’espace de désignation profane.
— (Gilles Siouffi, Que peut-on appeler « français », et à quelle époque ?, chapitre 6, dans Grande Grammaire Historique du Français, De Gruyter, 2020, page 73 → lire en ligne)
Traductions
Prononciation
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