benoîtement

Voir aussi : benoitement

Français

Étymologie

(Date à préciser) Dérivé de benoît, avec le suffixe -ment.

Adverbe

benoîtement \bə.nwat.mɑ̃\ invariable (orthographe traditionnelle)

  1. D’une manière benoîte, papelarde, faussement dévote.
    • Le texte littéraire, de son côté, n'inscrit pas simplement, ne traduit pas benoîtement des idées philosophiques.  (Jean-François Louette, Silences de Sartre, 2002)
    • Elle rétorque que Poney Express (…) aura surtout besoin d'experts en coutumes locales. Il faut savoir parler le wesh et accompagner benoîtement des médecins jusque chez leurs patients. D'autres professions figurent sur le business plan, mais pas les huissiers, pour l'instant.  (Yves Bourdillon, Souriez, vous êtes ruiné, Editions du Rocher 2016, page 447)
    • Et au journaliste qui évoque benoîtement l'éventualité d'un accident alors que la voiture évolue en mode autonome, la marque répond dans un sourire qu’il n’y aura pas d’accident… Bref, on doit lui faire confiance.  (Pierre-Olivier Marie, Rouler à 95 km/h sans s'intéresser à la route, c'est déjà possible en Mercedes (test Caradisiac), Caradisiac, 23 septembre 2024)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

Références