baronnage
Français
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| baronnage | baronnages |
| \ba.ʁɔ.naʒ\ | |
baronnage \ba.ʁɔ.naʒ\ masculin
- (Histoire) Ensemble des barons.
Presque toute la chevalerie avait les mêmes sentiments ; le haut baronnage seul ne partageait pas franchement la joie commune, car c’était sa cause, celle de l’indépendance féodale, qui avait succombé à Bovines; c’était la royauté qui devait recueillir tous les fruits de la victoire nationale.
— (Henri Martin; « Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en 1789 », 1844)
- (Ironique) (Vieilli) Dignité de baron.
Ce bourgeois, en inaugurant son baronnage, offrit une Vierge ouvrante à l’église de sa baronnie, Alluye.
— (Résumé en français de « A Sixteenth-Century Patron of the Arts, Florimond Robertet, baron d’Alluye and His " Vierge ouvrante " » de D. Bentley-Cranch, 1988)
- Entente illicite entre un employé d’un casino et un complice extérieur, destinée à flouer cet établissement de jeux.
L’affaire de baronnage organisé au casino Palm-Beach de Cannes dans laquelle est inculpé Rolland Courbis, manager [sic] du SCT de Toulon, porterait sur 50 millions de francs en 1988 et pourrait déboucher sur des inculpations dans le milieu du grand banditisme.
— (L’Humanité, 10 avril 1990)
Traductions
Prononciation
- France (Vosges) : écouter « baronnage [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « baronnage [Prononciation ?] »
Références
- « baronnage », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827