barbouzerie

Français

Étymologie

(1965) De barbouze, avec le suffixe -erie.

Nom commun

SingulierPluriel
barbouzerie barbouzeries
\baʁ.bu.zə.ʁi\

barbouzerie \baʁ.bu.zə.ʁi\ féminin

  1. Service secret.
    • « On m’envoie à Saigon, Ricq me présente au général Durozel, grand patron de la barbouzerie.  (Jean Lartéguy, Les Tambours de bronze, page 247, 1965, Presses de la Cité)
    • En Nouvelle-Calédonie, en Guyane ou même à Tahiti rôde encore le fantôme d’une France disparue — celle des gouverneurs musclés, des « petits Blancs » et des barbouzeries de sous-préfecture.  (Jean Claude Guillebaud, Les confettis de l’empire, 1976, Seuil)
  2. Acte réalisé par des barbouzes.
    • À cette fin, il se crée des amitiés dans trois univers particuliers : au sein de l’appareil d’État, avec des représentants du monde judiciaire (faire disparaître les traces de son passé pénal, etc.) et de la haute administration (préfets, diplomates, etc.) ; parmi les journalistes (afin de discréditer ses adversaires) ; dans le renseignement privé (pour les enquêtes, les intimidations et autres barbouzeries).  (Jean-François Gayraud, Showbiz, people et corruption, page 73, 2009)
    • La Guerre froide et ses barbouzeries vous avaient manqué? Au cours des derniers mois, les «incidents» suspects se multiplient dans les pays européens, dont les services de contre-espionnage pointent la responsabilité du Kremlin, retrace le quotidien britannique The Guardian.  (Camille Lemaître, « Les sabotages et les incendies criminels téléguidés par la Russie se multiplient en Europe », Slate, 31 mai 2024)

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \i.le.mɔʁ.fik\ rime avec les mots qui finissent en \ik\.
  • France (Île-de-France) : écouter « barbouzerie [baʁ.bu.zə.ʁi] »