baïoque

(1566) De l'italien baiocco (« monnaie de cuivre »), peut-être à rapprocher de bai, en raison de sa couleur.

baïoque \ba.jɔk\ masculin et féminin identiques

1. (Numismatique) Petite monnaie romaine qui valait cinq centièmes de lire.
   • Le capucin seul se leva et me fit des politesses qui aboutirent à l'humble demande d'un baïoque, un sou du pays, pour les besoins de son ordre. Je lui en donnai cinq, qu'il reçut avec une profonde reconnaissance. — (George Sand, La Daniella, 1857)
   • Elle n’aura pas un baïoque de l’héritage des comtes de Montefalcone, c’est moi qui vous le dis. — (Paul Féval, La Ville-Vampire dans la bibliothèque Wikisource , E. Dentu, Paris, 1875, Troisième journée — chapitre X)
   • « Tu trouveras également pliées dans du papier à faire les filtres cinquante baïoques ». — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 261)
2. (Numismatique) Ancienne monnaie de cuivre des États pontificaux.
   • Un écu romain valait cent baïoques.

• « baïoque », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• « baïoque », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage