assouvissable

(1845)^[1] Dérivé de assouvir, avec le suffixe -able.

assouvissable \a.su.vi.sabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être assouvi.
   • Simplement l’âme en demandait une autre pour s’appuyer. Simplement ? Ou n'est-ce pas la moins assouvissable de nos demandes ? — (Gabriel Germain, La lampe de Sala, Plon, Paris, 1958)
   • L’homme, dans un tel cadre, était et demeure, de façon structurelle et non simplement conjoncturelle, un homme en manque d’être, un homme « blessé », « sauvage », pécheur, ignorant, etc., dont la raison et le sens ne pouvaient et ne peuvent que s’inscrire dans une quête jamais assouvissable d’être. — (Robert Jaulin, Exercices d’ethnologie, Presses universitaires de France, Paris, 1999)
   • On devine aisément l’exigence d’une soif d’amour jamais assouvie et sans doute jamais assouvissable, de l’enfant vis-à-vis de la mère, […]. — (André Green, La Pensée clinique, Odile Jacob, Paris, 2002)

• Somain (France) : écouter « assouvissable [Prononciation ?] »