aspartique

Français

Étymologie

(1829) Du latin asparagus asperge ») suffixé par -ique des acides[1] : l’acide aspartique a été découvert en 1827 par Auguste-Arthur Plisson, à partir de l’asparagine, elle-même isolée du jus d’asperge en 1806.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
aspartique aspartiques
\as.paʁ.tik\

aspartique \as.paʁ.tik\

  1. (Chimie, Biologie) Relatif à un acide aminé dicarboxylique, constituant de toutes les protéines, l’un des vingt acides aminés du code génétique.
    • L’acide aspartique se combine avec les bases et constitue un nouveau genre de sels qui doit prendre la dénomination d’aspartate.  (Auguste-Arthur Plisson, Recherches sur l’acide aspartique, dans le Journal de pharmacie et des sciences accessoires, tome XV, Louis Colas, Paris, 1829, page 271)
    • Cet acide a quelques rapports avec l’acide acétique ; il se produit en traitant l’asparagine par un alcali ; il avait d’abord été confondu avec l’acide malique, cause qui a fait préférer le nom d’aspartique à celui d’asparagique […].  (Alexandre-Édouard Baudrimont, Table analytique du Bulletin et du Journal de Pharmacie, Louis Colas, Paris, 1831, pages 6-7)
    • Le gaz semble toucher principalement le cerveau, en bloquant les molécules des cellules nerveuses, appelées récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartique).  (Clarisse Portevin, Le gaz hilarant pourrait soigner la dépression, slate.fr, 11 juin 2021)

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

Références

  1. « aspartique », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage