artiller

(Date à préciser) De l’ancien français artiller.

artiller \aʁ.ti.je\ transitif ou intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Désuet) Munir un vaisseau d’engins de guerre.
   • De ma part, je fais toutes diligences pour artiller les six vaisseaux de Hollande. — (Correspondance de Colbert, III, 84, 5 novembre 1666)
   • Parce que je vous garantis, messieurs, qu'on va naviguer jusqu'à Montréal artillés comme des porte-avions. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 10, Baleine, 2010)
2. (Intransitif) (Argot) Travailler dur.
   • La précédente nuit n’ayant pas dû être farineuse, ces courageuses, entendaient rebecqueter leur moyenne et, à en juger par l’équipement polaire que certaines avaient revêtu, artiller si besoin est jusqu’aux aurores. — (Albert Simonin, Grisbi or not grisbi, Série noire, 1954, page 100)

• Aujourd’hui \aʁ.ti.je\
• (XIX^e siècle) \aʁ.ti.ʎe\
• France (Lyon) : écouter « artiller [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « artiller [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « artiller [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « artiller [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (artiller)

artiller *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Variante de artillier.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage