ariette

Français

Étymologie

(1725)[1] De l’italien arietta[2], diminutif de aria.

Nom commun

SingulierPluriel
ariette ariettes
\a.ʁjɛt\

ariette \a.ʁjɛt\ féminin

  1. (Musique) Air léger, d’un mouvement plus ou moins vif et marqué, qui s’adapte à des paroles.
    • Les vaudevilles se sont nommés longtemps comédies à ariettes.
    • Si je m’en souviens ! comme elle disait son grand air, mon cousin Robinson !
      – Et son duo badin, mon cousin Turner !
      – Et son ariette !
       (Paul Féval, Jean Diable, tome 1, 1862, Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits », page 35)
    • Eh ! je me mouche dedans, puis, pirouettant sur mes talons, je sifflote quelque ariette en vogue.  (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
    • Pendant tout le premier acte, Orphée se plaignit avec facilité, quelques femmes en tuniques commentèrent avec grâce son malheur, et l'amour fut chanté en ariettes.  (Albert Camus, La Peste, Gallimard, Folioplus Classiques, 2008, page 203)

Dérivés

  • arietteur, arietteuse

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Voir aussi

  • ariette sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ariette)
  1. « ariette », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « ariette », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage