anvot

(1765) anvoye, « anguille de haie, orvet », de l’ancien français anvuis, du latin anguilla (« anguille »), anguis (« serpent »)^[1]. Le régionalisme angot, le poitevin angueneùll et l’occitan anguèi montrent que le son -gu- était original et a connu l’évolution inverse des mots comme gui (de viscum).

Ou du bas latin anabulio^[1] attesté au V^e siècle, devenu *anevoil, aneuil et interprété comme « n'a pas d'œil » ; voir le provençal naduèlh.

anvot \ɑ̃.vo\ masculin

1. (Herpétologie) (Sologne) Orvet.
   • Tous les ans, au 13 de mai, les couleuvres, les anvots (...) s'en vont rampant vers une étang des bois (...) Alors ils bavent tertous, une bave brillante comme la rosée, qui se forme en-dessous de leur langue. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)

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anvot \ˈãnvɔt\

1. Deuxième personne du pluriel du futur de l’indicatif du verbe anvañ/anviñ/envel.