antichar

Voir aussi : anti-char

Français

Étymologie

(1928)[1] Dérivé de char, avec le préfixe anti-[1].

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
antichar antichars
\ɑ̃.ti.ʃaʁ\

antichar \ɑ̃.ti.ʃaʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Qui s’oppose à l’action des blindés, qui nuit aux chars d’assaut.
    • Il buta contre un fusil antichar anglais enfoui dans le sable. Les dunes étaient jonchées de ces engins. On les reconnaissait de loin à la longueur invraisemblable de leur canon qui s'évasait à l'extrémité comme un tromblon. Cela leur donnait un aspect risible, archaïque.  (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 27)
    • Profitant de la circonstance, le lieutenant-colonel Fumal installa ses canons antichars – préalablement massés derrière le fossé, de Zuydcoote à la mer – entre Zuydcoote et Ghyvelde.  (Charles Rieupeyrous, Quartiers d'été, Éditions Publibook, 2010, page 319)

Traductions

Nom commun

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
antichar antichars
\ɑ̃.ti.ʃɑʁ\

antichar \ɑ̃.ti.ʃɑʁ\ masculin et féminin identiques

  1. (Québec) Personne qui s’oppose à la multiplication des automobiles par la société.
    • À la pompe à essence, on regarde le prix grimper deux fois plus vite que le nombre de litres qui emplit notre réservoir. Les antichars se réjouissent. Que ces pollueurs d’automobilistes payent !  (Danièle Lorain, Ça va bien aller, mais ça coûtera plus cher, Le Journal de Montréal, 24 octobre 2021)

Variantes

Traductions

Prononciation

Homophones

Anagrammes

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Références

  1. 1 2 « antichar », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage