antésite

(1898) Du latin ante (« anti- ») et sitis (« soif ») ; décrit comme un « antisoif » par la société le produisant^[1]. Le mot et le produit sont une invention de Isidore Noël Perrot - Berton (1872-?) , pharmacien à Voiron, il s'agit au début d'un nom déposé Antésite® (voir exemple 2) passé dans le langage courant.

antésite \ɑ̃.te.zit\ masculin

1. (Boisson) Concentré à base de réglisse, que l'on dilue dans de l'eau pour en faire une boisson.
   • La réglisse est utilisée dans la fabrication de boissons, notamment de sirops, de l’antésite (concentré de réglisse à diluer dans de l’eau), et elle est l’un des composants du pastis de Marseille. — (La douceur d’une... semelle !, L'Orient-Le Jour.com, 7 mars 2013)
   • L'Antésite : Noël Perrot Berton était apothicaire à Voiron, dans l'Isère. Il crée en 1898 « l'Antésite » pour lutter contre l'alcoolisme chez les cheminots et sur les chantiers. — (Luc Véroone, Brèves de terroirs, éd. Chapitre, 2020)

• La prononciation \ɑ̃.te.zit\ rime avec les mots qui finissent en \it\.
• (Région à préciser) : écouter « antésite [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes