anéantissable

(XVIII^e siècle) Dérivé de anéantir, avec le suffixe -able.

anéantissable \a.ne.ɑ̃.ti.sabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être anéanti.
   • Comment expliquer l’Indéracinable empire que la religion catholique a pris sur la plupart des hommes ? Le sacerdoce de ce culte n’est donc pas anéantissable, tandis que tout le reste l’est sur terre ! — (Louis-Sébastien Mercier, Néologie, ou Vocabulaire de mots nouveaux, tome II, Moussard & Maradan, Paris, 1801, page 33)
   • « Notre royaume n’est pas de ce monde, parce que Dieu nous a faits éternels et que la royaume des quatre parties de la terre que nous gouvernons est destructible et anéantissable. » — (Pierre Fournié, Ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous deviendrons, Georg Olms, Zurich, 1986, page 81)
   • Ce qui fait le nihilisme n’est plus le fait de considérer tout comme néant mais de voir tout comme anéantissable. — (Édouard Jolly, Nihilisme et technique : Étude sur Günther Anders, EuroPhilosophie Éditions, 2017, page 72)

• Somain (France) : écouter « anéantissable [Prononciation ?] »

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