aminche

(XIX^e siècle) Dérivé de ami.

aminche \a.mɛ̃ʃ\ masculin

1. (Argot) Ami.
   • Tu traînes ta queue dans la chaux vive
     Et t’hésites à choisir ton camp.
     T’as des aminches à Tel-Aviv
     Et des amours à Téhéran… — (Hubert-Félix Thiéfaine, 113^e cigarette sans dormir)
   • Écoutez ça, les aminches
     les escarpes et les marlous,
     c’est l’histoire d’un drôle de grinche,
     tronche d’amour, gueule de voyou. — (Renaud, Gueule d’aminche, chanson parue dans l’album Amoureux de Paname en 1975)
   • Les aminches, demandait-il d’une voix sifflante, vous savez où habitent Nadia et Isolino ? — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 692)
   • Ça va, les aminches ? — (Le Poilu du Lyon, journal des mobilisés de l'équipe du Lyon républicain, 05 juin 1917, page 1)

• La prononciation \a.mɛ̃ʃ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛ̃ʃ\.
• France (Vosges) : écouter « aminche [Prononciation ?] »

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• Léon Hayard, Dictionnaire Argot-Français, Paris, 1907 → consulter cet ouvrage