aggravation

Du bas latin aggravatio.

aggravation \a.ɡʁa.va.sjɔ̃\ féminin

1. Action d’aggraver.
   • (Droit) Aggravation de peine. Ce qu’on ajoute à une condamnation, à un châtiment.
   • — En vérité, ce serait peut-être un bonheur pour moi, répondait Lucien ; ou, pour parler avec l’exactitude mathématique que nous aimons, rien ne peut être pour moi aggravation de peine ; je crois, sans trop présumer, être parvenu au comble de l’ennui. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
   • (Médecine). L’aggravation du mal.
   • Sur vingt schizophrènes, on comptabilisa dix améliorations dont quatre sorties et dix échecs dont une aggravation. — (Patrick Lemoine, Le Mystère du placebo, 1996)
2. (Droit, Médecine) Dommage corporel supplémentaire survenu depuis la consolidation. Imputable au fait générateur du dommage et témoignant de l’évolution des séquelles traumatiques temporaires ou définitifs.
3. (Religion) (Désuet) Seconde fulmination solennelle d’un monitoire.

• La prononciation \a.ɡʁa.va.sjɔ̃\ rime avec les mots qui finissent en \jɔ̃\.
• France (Lyon) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »
• Suisse (Lausanne) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »
• Vosges (France) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »
• Cornimont (France) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »
• Saint-Yvi (France) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (aggravation), mais l’article a pu être modifié depuis.
• Delamare, Dictionnaire abrégé des termes de médecine, 5ème édition, éditeur Maloine, 2011

Du moyen français aggravation.

aggravation \ˌæɡ.ɹə.ˈveɪ.ʃən\

1. Aggravation.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Brisbane (Australie) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »
• Sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) : écouter « aggravation [Prononciation ?] »