Yédo

Voir aussi : Edo, Yedo, Yédô, Yeddo

Français

Étymologie

(Attesté en 1618)[1] Du japonais 江戸, Edo du même sens, littéralement « porte de la rivière ».

Nom propre

Yédo \je.do\ masculin singulier

  1. (Désuet) Ancien nom de Tokyo jusqu’en 1868.
    • Les Hollandais la remirent au gouverneur de Nagasaki : celui-ci, très favorable aux Portugais, serait peut-être parvenu à faire naître quelques doutes sur l’authenticité de la lettre, si un message tout semblable, adressé au gouverneur de Macao, n’eût été intercepté par les Japonais eux-mêmes et envoyé à Yédo.  (J.-C. Delprat, Le Japon et le commerce européen, dans Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 5, 1856, pp. 611-645)
    • Au fond, sur une population de deux millions d’habitants, que comptait Yédo à la fin du dix-huitième siècle et dans les premières années du dix-neuvième siècle, il n’y avait que 6.300 femmes, dans le Yoshiwara, et sur ces 6.300 femmes, on ne comptait que 2.500 prostituées de toutes classes.  (Edmond de Goncourt, Outamaro, page 89, Charpentier, 1891)

Variantes

Traductions

Anagrammes

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Références

Sources

  1. Antoine de Balinghem, Histoire de l'estat de la chrestienté au Iapon et du glorieux martyre de plusieurs chrestiens […], imprimerie de Bellere, Douai, 1618, page 289