Pasquin
: pasquin
Français
Étymologie
- De l’italien Pasquino.
Nom propre
Pasquin \pas.kɛ̃\ masculin
- (Art) Statue hellénistique mutilée, datant du IIIe siècle avant notre ère, exhumée à Rome au XVe siècle, à l'effigie d'un gladiateur et à laquelle on a coutume d’attacher des petites satires en particulier de la part des étudiants le jour de la saint Marc.
- Pasquin est une statue antique exhumée - en piteux état - au début du XVIe siècle et placée par le cardinal Carafa au coin de l'actuel palais Braschi, près de la place Navona. — (Simone Perrier, Joachim du Bellay : la poétique des recueils romains, 1994)
- (Par extension) Personnage représenté par cette statue à qui on donne la parole, notamment dans des dialogues avec un autre personnage, Marforio, représenté par une statue qui lui fait face.
Ces maraudailles de Paris disent que Marfore demande à Pasquin pourquoi on prend en une même année Philisbourg et Maëstricht, et que Pasquin répond que c'est parce que M. de Turenne est à Saint-Denis et monsieur le Prince à Chantilly.
— (Mme de Sévigné, 26 août 1676)
- (Théâtre) Nom d’un valet de comédie.
Le Pasquin de la troupe.
Pasquin est de la race des laquais de bonne maison, lurons pleins de plus d’ardeur que de scrupules, qui donnaient beaucoup d’embarras à leurs maîtres et dont la dynastie commence à Mascarille, à Crispin, à Scapin, pour aboutir à Frontin et à Figaro.
Dérivés
Apparentés étymologiques
Vocabulaire apparenté par le sens
Traductions
Anagrammes
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Voir aussi
- Pasquin sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- « Pasquin », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- « Pasquin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage