Batou

Voir aussi : batou

Français

Nom propre

Batou \Prononciation ?\ masculin

  1. Variante de Batu.
    • Les premières victoires de Batou anéantirent les restes de la liberté nationale dans les plaines immenses du Kipzak et du Turquestan. Dans sa course rapide, il traversa les royaumes connus aujourd’hui sous les noms de Cazan et d’Astracan, et les troupes qu’il détacha vers le mont Caucase, pénétrèrent dans le cœur de la Géorgie et de la Circassie. La discorde civile des grands-ducs ou princes de Russie livra leur pays aux Tartares.  (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, 1819)
    • Touchy, l’aîné des fils de Djinghis, étant mort, son fils Bâtou, le conquérant de la Russie, eut en partage le Kaptchak avec les régions du Volga et du Don ; Tchaghataï, le second, eut la Transoxiane, le pays des Ouzbeks et le Turkestan, contrée à laquelle les Mongols donnèrent son nom ; le troisième, Oktaï[13], désigné par Djinghis pour son successeur, devint après lui kha-khan (seigneur des seigneurs) ; Touli, le quatrième, mort en 1231, laissa quatre fils, parmi lesquels Mangou, dont Rubruk visita la cour, et le kha-khan Koubilaï, qui fonda en Chine la dynastie des Yen, et dont Marco Polo fut le « conseiller. »  (Dora d’Istria, Russes et Mongols, dans Revue des Deux Mondes, 1872)
    • La première invasion des Tartares dans les pays qui s’étendent au nord-ouest de la mer Caspienne est reportée à l’an 1223. On sait que les chefs tartares ont combattu à plusieurs reprises avec les Khans boulgares ; mais ils conquirent définitivement ce royaume en 1236, à l’é poque de la campagne de Batou contre la Russie. Les Boulgares furent les premiers écrasés par l’invasion des hordes tartares, et en automne de la même année, la « grande ville », comme on nommait Boulgar, était mise à sac, la plupart de ses habitants furent massacrés.  (Olga de Lébédeff, Abrégé de l’Histoire de Kazan, 1899)

Anagrammes

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