Abrek

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du russe абрек, abrek.

Nom commun

SingulierPluriel
Abrek Abreks
\abʁɛk\

Abrek \abʁɛk\ masculin

  1. (Histoire) Dans la Russie tsariste, guérillero du Caucase, luttant contre l’occupation russe.
    • Olénine appela son chien, qui courait à la piste de quelque bête, et sa voix résonna creux dans la solitude. Il eut peur. Les Abreks, les meurtres dont on parlait lui vinrent à l’esprit ; il s’attendait à voir un Tchétchène bondir de derrière un buisson, et à devoir lutter pour sauver sa vie.  (Léon Tolstoï, Les Cosaques, Hachette, 1886)
    • C’est avec peine qu’Olénine comprit ce qui était arrivé : la patrouille envoyée à la recherche des Abreks en avait surpris plusieurs dans les brisants, à huit verstes de la stanitsa. Les Abreks, blottis dans un enfoncement, tiraient sur les Cosaques.  (id., ibid.)
    • On sait combien longtemps, dans toutes les civilisations, les collectivités élémentaires gardent le droit de châtier ceux de leurs membres qui, en les souillant par leurs désordres, menacent leur intégrité même. Et elles les châtient de la façon la plus terrible rien qu’en les expulsant. Livré à ses seules ressources, le « hors-la-loi » – l’isgoï des anciens Russes, l’abrek des Ossètes, le « loup » des Grecs – est exposé à tous les périls.  (Célestin Bouglé, Essais sur le régime des castes, Félix Alcan, 1908)

Traductions

Anagrammes

→ Modifier la liste d’anagrammes