éteulière

Dérivé de éteule, avec le suffixe -ière.

éteulière \e.tø.ljɛʁ\ féminin

1. (Picardie) (Ardennes) Champ couvert d'éteules après la moisson.
   • […] ; là, lorsque le champ est à l'état d’éteulière et que le chaume n'a pas été retourné et enfoui avec la charrue, les pauvres sont libres d'y aller râteler tout ce que le cultivateur n'a pas jugé à propos de ramasser lors de la moisson, tels que les éteules et éteulots , c'est- à-dire le chaume des céréales et des fèves. — (Henri Clément, Essai sur les usages locaux du département du Pas-de-Calais, suivi du tableau dréssé par la Commission centrale, Arras : chez Topino, 1867, p. 226)

• Somain (France) : écouter « éteulière [Prononciation ?] »

• « éteulière », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage