épithalame

Français

Étymologie

(1536)[1] Du latin epithalamion[1].

Nom commun

SingulierPluriel
épithalame épithalames
\e.pi.ta.lam\

épithalame \e.pi.ta.lam\ masculin

  1. (Poésie) Poème lyrique composé à l’occasion d’un mariage en l’honneur des nouveaux époux.
    • Les fêtes du mariage ne pouvaient se passer d’un épithalame, Venantius Fortunatus en composa un dans le goût classique, et il le récita devant l’étrange auditoire qui se pressait autour de lui.  (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éditions Union Générale d’Édition, 1965)
    • Près du chêne pyramidal
      Nous menons les épithalames
      Et nous ne suivons pas Stendhal
      Sur le terrain des vieilles dames.
       (Théodore de Banville, Lapins)
    • Accueillez la voix qui persiste
      Dans son naïf épithalame,
      Allez, rien n'est meilleur à l'âme
      Que de faire une âme moins triste !
       (Paul Verlaine, Sagesse, 1880, Écoutez la chanson)
    • Or ça ! fit Ésope II, n’y a-t-il point ici quelque poëte habile pour composer mon épithalame ?  (Paul Féval, Le Bossu, tome VI, p. 17, A. Dürr, Leipzig, 1857)
    • C’était un épithalame de Néron, et il avait le pouvoir de faire mourir quiconque l’écoutait négligemment.  (Gustave Flaubert, La Tentation de saint Antoine, 1874, version de 1856)

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

  • épithalame figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : poésie.

Traductions

Prononciation

  • royaume de France : écouter « épithalame [epitalam] »

Références

  1. 1 2 « épithalame », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Bibliographie

  • Dictionnaire de l’Antiquité, Presses Universitaires de France, 2005, p. page 817