élever aux nues

(XVIII^e siècle) Locution composée de élever et de nues

élever aux nues \el.ve(.ʁ‿)o ny\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de élever)

1. Admirer et louer au plus haut point.
   • C’est ce même Parterre qui dédaigna la Phèdre de Racine, pour élever aux nues celle de Pradon ; […]. — (Élie Fréron, L’Année littéraire, tome III, Paris, 1754, page 70)
   • Le Danemark élève son sculpteur aux nues ; il lui fait des ovations ; il le comble d’honneurs sous toutes les formes ; il le traite enfin comme aucun homme de génie ne l’a été de son vivant. — (Léonie d’Aunet, Voyage d’une femme au Spitzberg, Hachette, Paris, 1854, page 40)
   • La coopération française a aujourd’hui sa place au soleil, on s’occupe d’elle, les uns pour la dénigrer, les autres pour l’élever aux nues. — (Édouard de Boyve, L’Émancipation, 7^e année, n^o 11, Nîmes, 15 novembre 1893, page 1)
   • Quant aux employés, ils ne manqueront pas d’élever aux nues le ministre qui leur aura permis de rester une heure de plus au lit — où ils n’ont pas besoin de lumière. — (Le Démocrate de Seine-et-Marne, 31^e année, n^o 3068, Coulommiers, 22 novembre 1916, page 4)

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