écoutille

Français

Étymologie

(XVIe siècle) De l’espagnol escotilla de même sens, dérivé de escotar[1] faire une encolure ») qui donne escote (« décolleté »). Le sens originel est « volet, panneau[2][1] recouvrant l’écoutille » ; voir le provençal escoto (« latte, merrain ») et l’anglais scuttle (« écoutille, seau, calandre »).

Nom commun

SingulierPluriel
écoutille écoutilles
\e.ku.tij\

écoutille \e.ku.tij\ féminin

  1. (Marine) Sorte de trappe, ouverture carrée ou rectangulaire pratiquée dans le pont d’un navire pour descendre dans l’intérieur[3].
    • Les hommes descendaient, bouchaient tour à tour l’écoutille, se laissaient glisser le long de l’échelle de fer et avec eux de l’eau saumâtre dégringolait, se formait en rigole sur le plancher.
      Il y avait toujours aussi une voix pour crier :
      — L’écoutille, nom de D… !
       (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 83)
    • Du bout de son fouet il montra à Léda l’écoutille ouverte que deux soldats, tenant un lourd gourdin, gardaient.  (Max Gallo, Les Romains : Titus ou le martyre des Juifs, 2006)
  2. (Sens figuré) Oreille.

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

Sources

  1. 1 2 « écoutille », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « écoutille », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  3. Bureau de la traduction, Lexique de l’archéologique subaquatique sur Gouvernement du Canada, août 2022.

Bibliographie

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (écoutille)