Yves Le Gac
| Yves Le Gac | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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| Élection | 8 mai 1932 |
| Circonscription | Côtes-du-Nord |
| Législature | XVe (Troisième République) |
| Groupe politique | RRRS |
| Prédécesseur | Yves Le Cozannet |
| Successeur | Philippe Le Maux |
| Conseiller général des Côtes-du-Nord | |
| – (3 ans) |
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| Circonscription | Canton de Plestin-les-Grèves |
| Prédécesseur | Louis Le Gall |
| Successeur | Louis Cornic |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Plouaret |
| Date de décès | (à 69 ans) |
| Lieu de décès | Le Touquet-Paris-Plage |
Yves Le Gac, né le à Plouaret (Côtes-du-Nord[1]) et mort le au Touquet (Pas-de-Calais), est un homme politique français.
Biographie
Tanneur-négociant en cuirs, il est conseiller municipal de Ploumilliau, et conseiller général du canton de Plestin-les-Grèves de 1919 à 1922. Il est député des Côtes-du-Nord de 1932 à 1936, inscrit au groupe radical.
Candidat en avril 1930 lors d'une législative partielle dans la circonscription de Lannion, il est battu par le démocrate-chrétien Yves Le Cozannet, contre qui il prend sa revanche lors des législatives de mai 1932, marquées par la victoire du deuxième cartel des gauches. À la Chambre des députés, il s'implique notamment dans le sort des agriculteurs et des marins-pêcheurs. Candidat à sa réélection en avril 1936, il est devancé au premier tour par Yves Le Cozannet et par le candidat socialiste Philippe Le Maux, qui lui reproche notamment d'avoir voté la confiance à plusieurs présidents du Conseil de droite[2], comme Pierre-Étienne Flandin et Pierre Laval. Au nom des accords de désistement réciproque du Front populaire, il appelle ses électeurs à se reporter sur son concurrent de gauche[3], élu au second tour.
Bibliographie
- « Yves Le Gac », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- ↑ Aujourd'hui Côtes-d'Armor.
- ↑ Anonyme, « Précisons », La Charrue rouge, (lire en ligne)
- ↑ Yves Le Gac, « Remerciements de M. Yves Le Gac », Le Lannionnais, (lire en ligne)
Liens externes
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