Willem Paerels
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Willem Paerels né à Delft (Pays-Bas) le et mort à Braine-l'Alleud (dans le hameau de Paudure) le est un peintre belge de portraits, de paysages, de marines et de natures mortes.
Biographie
Willem Adriaan Paerels naît à Delft le . Ses parents sont Christiaan Paerels (1851-1921) et Bernardina Racer (1855-1930), mariés à Rotterdam en 1877. Il commence à dessiner dans l'atelier de décoration de son père à Delft et fait ses premiers essais de peinture[1].
Il s'installe à Bruxelles en 1894 et s'inscrit à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles, mais préfère fréquenter les ateliers libres. En 1904, il épouse en premières noces Maria Forbiseur (1878), dont il divorce en 1912. Le couple a deux filles : Wilhelmina (1902) et Clara (1903). Il se remarie après 1918 avec Hélène Moulaert (1903-2001).
Vers 1900, il commence à participer à des salons et expositions, en présentant des œuvres impressionnistes. Il se lie aux peintres Auguste Oleffe, Louis Thévenet et expose en leur compagnie au cercle Labeur, remplacé en 1907 par Vie et Lumière[1].
Au salon de La Libre Esthétique en 1906 il est classé parmi les peintres indépendants et participe ensuite à de nombreuses expositions, tant à l'étranger qu'en Belgique, comme au Salon de Bruxelles de 1914, où il expose Nature morte, Portrait de M.G.G. et Trois mâts qui le font bientôt connaître du public[2].
En 1914, une première exposition individuelle à la Galerie Georges Giroux l'associe au fauvisme brabançon que promeut cette galerie bruxelloise. Durant les années de guerre qu'il passe aux Pays-Bas, non loin de Rik Wouters, il évolue en simplifiant les formes et accentuant les contrastes chromatiques.
A son retour à Bruxelles, en 1919, il expose régulièrement, notamment à la galerie Le Centaure, et à l'étranger.
Il reste fidèle au style élaboré durant les années de l'entre-deux-guerres. En 1930, il est nommé professeur de dessin à l'académie des beaux-arts de Louvain, fonction qu'il assume pendant près de vingt-cinq ans[1].
En 1934, une bourse du gouvernement lui permet de travailler en Espagne. Il participe aux expositions universelles de Bruxelles en 1935 et de Paris en 1937. Enfin, à l'occasion de son soixantième anniversaire, le Stedelijk Museum d'Amsterdam lui offre une rétrospective.
Œuvre
Vers 1914, il tend à la simplifier les formes et accentuer les contrastes chromatiques. Cela caractérise les toiles de cette période.
Sous l'influence du constructivisme tel qu'il se développa en Belgique dans les années vingt, ses coloris s'assombrissent et les formes de ses paysages et natures mortes se font plus synthétiques. Son travail est proche alors de Ramah et de Paul Maas.
Collection muséale
- Arlon, musée Gaspar, Collections de l'Institut archéologique du Luxembourg : Marine, lithographie, 40 × 52 cm[3].
Honneur
Références
- Caso 1962, p. 5.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1914, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 174 p. (lire en ligne), p. 55.
- ↑ David Colling, « Le don Raymond Lepée à l'Institut archéologique du Luxembourg 2015-2016 : errata & addenda », Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, vol. 93, nos 3-4, , p. 58
Bibliographie
- Dictionnaire des peintres belges
- Paul Caso, « Willem Paerels », Le Soir, no 39, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- « Willem Paerels » sur Balat, Le Dictionnaire des peintres belges.
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