Wilhelm Schnyder
| Wilhelm Schnyder | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller d'État du Valais | |
| – | |
| Élection | 8 mars 1993 |
| Réélection | 2 mars 1997 4 mars 2001 |
| Département | Finances et énergie |
| Prédécesseur | Hans Wyer |
| Député au Grand Conseil valaisan | |
| – | |
| Conseiller communal de Steg | |
| – | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Steg (VS) |
| Nationalité | suisse |
| Parti politique | Parti chrétien-social du Haut-Valais / PDC |
| Diplômé de | Université de Berne |
| Profession | avocat et notaire |
| Résidence | Steg |
Wilhelm Schnyder, né le à Steg (originaire du même lieu et de Gampel), est une personnalité politique suisse, membre du Parti chrétien-social du Haut-Valais (CSPO).
Il est successivement député au Grand Conseil valaisan, puis conseiller d'État valaisan.
Biographie
Wilhelm Schnyder naît le [1] à Steg[2], dans le canton du Valais. Il est originaire du même lieu et de Gampel[3], dans le district voisin de Loèche.
Il étudie au collège de l'Abbaye de St-Maurice où il croise le futur conseiller d'État Claude Roch[4] et préside la société d'étudiants Agaunia[5]. Après sa maturité, il effectue une licence en droit à l'Université de Berne[6]. Il obtient ensuite le brevet de notaire en 1973 et celui d'avocat en 1974[7], ainsi qu'un certificat de l'Institut de hautes études en administration publique[6]. Il ouvre ensuite son étude d'avocat-notaire, où il officie pendant vingt ans, de 1973 à 1993[6].
En parallèle, Schnyder collabore à plusieurs journaux comme rédacteur, et il est nommé en mai 1974 président de l'association des journalistes indépendants[8].
Après son retrait du Conseil d'État, il préside le conseil d'administration de l'université à distance Unidistance[9].
Il est marié et père de deux enfants[4], dont le futur directeur de la Banque cantonale du Valais Oliver Schnyder[10]. Il pratique la chasse[4]. Il réside à Steg[6]. À l'armée, il a le grade de lieutenant-colonel, et a officié dans le service juridique de l'ancienne division territoriale 10[3].
Parcours politique
Wilhelm Schnyder commence son engagement politique en 1968, lorsqu'il devient président de la section de Steg du parti chrétien social du Haut-Valais (CSPO), ce dernier étant appelé « les jaunes »[11]. Il est durant ses études membre du comité central des jeunes démocrates-chrétiens[5],[1]. Il rejoint en 1974 le comité du CSPO comme secrétaire[12], puis il en devient président de 1989 à 1993 ; il est également impliqué dans le parti chrétien-social suisse comme président[13].
Schnyder est élu en 1976 au conseil communal (exécutif) de la commune de Steg[14]. Il en devient vice-président en 1978[15], puis président jusqu'en 1993.
En 1977, Schnyder est élu député au Grand Conseil valaisan, où il reste jusqu'en 1989. Il siège notamment dans la commission des finances[3]. En 1988, il est élu président du Grand Conseil[16]. Il est candidat au Conseil national en 1983, mais n'est pas élu[17].
En 1993, son parti le lance au Conseil d'État pour succéder à Hans Wyer[18]. Il est élu le 8 mars 1993 dès le premier tour[19] et prend en charge le département des finances et de l'énergie[20]. Il est réélu en 1997[21] et 2001[22], et préside le Conseil d'État en 1997 et 2002[23]. Il annonce en 2004 ne pas se représenter à un quatrième mandat[24].
Notes et références
- (de) Nathalie Benelli, « Warum Wilhelm Schnyder in Steg «der Goldige» genannt wurde und er im Zug keinen Sitzplatz brauchte » , sur pomona.ch, (consulté le )
- ↑ (de) « Kurzinterview mit Kandidaten der CSP Steg », Walliser Volksfreund, vol. 61, no 282, , p. 7 (lire en ligne)
- pc, « Wilhelm Schnyder candidat : Rarogne occidental enfin représenté au Conseil d'Etat? », Le Nouvelliste, vol. 26, no 3, , p. 3 (lire en ligne )
- Pascal Vuistiner, « Wilhelm Schnyder, un dernier tour : «Les Valaisans ne sont pas assistés», s'exclame le ministre des Finances en place depuis huit ans. », Le Nouvelliste, no 48, , p. 20 (lire en ligne )
- « Nouvel avocat à Steg-Gampel », Le Nouvelliste, vol. 7, no 3, , p. 25 (lire en ligne )
- Roland Puippe, « Wilhelm Schnyder : «Le bilinguisme, une richesse. Il faut dépasser les clivages.» », Le Nouvelliste, vol. 30, no 46, , p. 9 (lire en ligne )
- ↑ « Décisions du Conseil d’Etat : Divers », Journal de Sierre, no 72, , p. 17 (lire en ligne )
- ↑ (de) « Le nouvelliste 3. Mai 1974 — e-newspaperarchives.ch », sur www.e-newspaperarchives.ch (consulté le )
- ↑ Thomas Schurch, « Que sont-ils devenus ? A la rencontre de Wilhelm Schnyder », sur Rhône FM, (consulté le )
- ↑ Jean-Yves Gabbud, « Oliver Schnyder nommé directeur de la BCVs », Le Nouvelliste, (consulté le )
- ↑ fp, « Election au Conseil d'Etat : Wilhelm Schnyder, s'engager pour la chose publique », Valais demain, vol. 24, no 7, , p. 9 (lire en ligne )
- ↑ « Me Wilhelm Schnyder nouveau secrétaire central du Parti chrétien social du Haut-Valais », Le Nouvelliste, vol. 7, no 295, , p. 31 (lire en ligne )
- ↑ lt, « Wilhelm Schnyder, nouveau président du Parti chrétien-social suisse », Le Nouvelliste, vol. 23, no 76, , p. 19 (lire en ligne )
- ↑ « Steg: le deuxième élu chrétien-social », Le Nouvelliste, vol. 9, no 291, , p. 26 (lire en ligne )
- ↑ (de) « Grossrat Wilhelm Schnyder neuer Vizepräsident von Steg », Walliser Volksfreund, vol. 58, no 48, , p. 8 (lire en ligne )
- ↑ (de) lth, « Der erste Steger Landeshauptmann! », Walliser Bote, , p. 14-15 (lire en ligne )
- ↑ Roger Germanier, « Herbert Dirren et Wilhelm Schnyder à côté de l’homme à la valise », Le Nouvelliste, vol. 16, no 241, , p. 1 (lire en ligne )
- ↑ pc, « Jaunes au Conseil d'État : Wilhelm Schnyder brillamment élu candidat par les délégués chrétiens-sociaux. », Le Nouvelliste, vol. 26, no 24, , p. 14 (lire en ligne )
- ↑ ats, « Deux élus au 1er tour », Journal du Jura, vol. 130, no 55, , p. 9 (lire en ligne )
- ↑ « Le Conseil d'Etat n'a rien décidé : Dans l'attente d'une hypothétique restructuration, les élus de mars couchent sur le passé. », Le Nouvelliste, vol. 26, no 98, , p. 3 (lire en ligne )
- ↑ ats, « Un seul élu au premier tour », L'Impartial, , p. 16 (lire en ligne )
- ↑ Vincent Pellegrini, « Les démocrates-chrétiens font un triomphe », Le Nouvelliste, no 53, , p. 2 (lire en ligne )
- ↑ « Présidents et Chanceliers », sur www.vs.ch (consulté le )
- ↑ (de) wek, « Schnyder kandidiert nicht », Walliser Bote, , p. 11 (lire en ligne )
Liens externes
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