Walter Kolbenhoff
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(à 84 ans) Germering |
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Prix Toucan () Günter-Eich-Preis (d) () |
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Archives littéraires allemandes de Marbach (A:Kolbenhoff, Walter)[1] |
Walter Kolbenhoff (né Walter Hoffmann le à Berlin et mort le à Germering) était un écrivain et journaliste allemand.
Vie
Kolbenhoff est né dans une famille ouvrière. Il obtint son examen de compagnon en 1926 et a travaillé plusieurs années comme ouvrier dans différents pays d'Europe, d'Afrique du Nord et d'Asie mineure. Il rejoint le KPD en 1929 et collabore à la Rote Fahne comme rédacteur indépendant. Il rédige des reportages pour le Vorwärts et d'autres journaux berlinois à partir de 1930. Il émigre à Copenhague en 1933, après l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Il y écrit son roman Untermenschen (1933). C'est grâce à l'insistance de son ami Wilhelm Reich qu'il le fait publier. Il fut néanmoins exclut du KPD à cause de ce livre jugé trop défaitiste à l'égard de la révolution mondiale. En dépit de son expulsion, Kolbenhoff suivit cependant l'appel du KPD à retourner en Allemagne[2]. Il devint soldat de la Wehrmacht en 1942 et fut fait prisonnier par les Américains près du Mont Cassin en 1944[3].
Kolbenhoff passa les deux années suivantes dans des camps d'internement aux États-Unis. Il y rencontra Alfred Andersch et Hans Werner Richter. Il participa à la rédaction du magazine du camp : Der Ruf : journal des prisonniers de guerre allemands aux États-Unis (Der Ruf : Zeitung der deutschen Kriegsgefangenen in USA). Après son retour en Allemagne, il fut rédacteur en chef du Neue Zeitung à Munich jusqu'en 1949 et, en 1947, il termina son roman Von unsern Fleisch und Blut. Le manuscrit avait déjà remporté un prix de 3 000 Reichmark offert par la maison d'édition suédoise Bermann-Fischer en 1946[4]. Il fut également un collaborateur régulier du magazine Der Ruf – journal indépendant de la jeune génération (Der Ruf - unabhängige Blätter der jungen Generation) fondé par Andersch et Richter. Idéologiquement, il était engagé pour la construction d’une Allemagne démocratique et socialiste. Lorsque le magazine fut temporairement interdit, il co-fonda avec Hans Werner Richter un autre magazine, Le Scorpion (Der Skorpion). Le Groupe 47 se développa à partir lors de la réunion organisée pour fonder ce journal. Son épouse, la journaliste et traductrice Isolde Kolbenhoff (née en 1922) fut également présente à cette première réunion.
il fut l'un des auteurs que Hans Werner Richter rassembla autour de lui en septembre 1947 pour fonder un magazine successeur sous le titre Der Skorpion . À partir de leur réunion fondatrice, le Groupe 47 s'est développé, aux réunions régulières duquel Kolbenhoff a ensuite participé. Son épouse, la journaliste et traductrice Isolde Kolbenhoff (* 1922), était également présente à la réunion de fondation.
Depuis 1949, Kolbenhoff travaille comme écrivain, éditeur et traducteur indépendant (depuis le danois et l'anglais). En 1984, son autobiographie Schellingstraße 48 – Erfahrungen mit Deutschland[5].
Sa tombe se trouve au cimetière Saint-Martin de Germering[6].
Œuvres
- 1930 : Der Hinterhof (roman)
- 1933 : Untermenschen (roman)
- 1936 : Moderne Balladen (recueil de poèmes)
- 1947 : Von unserem Fleisch und Blut (roman)
- 1949 : Heimkehr in die Fremde (roman)
- 1960 : Die Kopfjäger (roman)
- 1970 : Das Wochenende (roman)
- 1984 : Schellingstraße 48 (autobiographie)
- 1988 : Bilder aus einem Panoptikum. Grotesken und Geschichten. (nouvelle)
Prix et honneurs
- 1953 : Prix de la pièce radiophonique, par la radio nationale
- 1983 : Prix culturel de la ville de Germering (depuis 1995 Prix Walter Kolbenhoff)
- 1985 : Prix Toucan
- 1990 : Prix Günter Eich
Notes et références
- ↑ « https://www.dla-marbach.de/index.php?id=450&ADISDB=BF&WEB=JA&ADISOI=12341 »
- ↑ « Walter Kolbenhoff - Munzinger Biographie », sur www.munzinger.de (consulté le )
- ↑ Werner Brand, Der Schriftsteller als Anwalt der Armen und Unterdrückten. Zu Leben und Werk Walter Kolbenhoffs, Peter Lang, Frankfurt-sur-le-Main, 1991, S. 27
- ↑ Gabriele Schultheiß, Die Muse als Trümmerfrau, 1984, p. 35
- ↑ Werner Brand, Der Schriftsteller als Anwalt der Armen und Unterdrückten. Zu Leben und Werk Walter Kolbenhoffs, Peter Lang, Frankfurt-sur-le-Main, 1991, pp. 43–51.
- ↑ Gerd Otto-Rieke, Gräber in Bayern, Munich, 2000. p. 112
Liens externes
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