Vittoria Ruspoli
Titre
–
(17 ans et 18 jours)
| Dynastie |
Maison Ruspoli Maison de Dampierre (1912-1930) |
|---|---|
| Nom de naissance | Vittoria Emily Ipsycrathea Agricola Ruspoli |
| Naissance |
Rome (Italie) |
| Décès |
(à 89 ans) Rome (Italie) |
| Père |
Emanuele Ruspoli prince de Poggio Suasa |
| Mère | Josephine Mary Curtis |
| Conjoint | Roger de Dampierre (1912-1930) |
| Enfants |
Emmanuelle de Dampierre duchesse d’Anjou et de Ségovie Richard de Dampierre duc pontifical de San Lorenzo Béatrice de Dampierre comtesse Luigi Miani di Angoris |
| Résidence | Palais Ruspoli |
| Religion | catholicisme romain |
Vittoria Ruspoli, née le [1] à Rome et morte le dans la même ville[2], est une princesse et peintre italienne appartenant à la Maison Ruspoli. Fille du prince Emanuele Ruspoli, elle est également la mère d’Emmanuelle de Dampierre et, à travers cette dernière, l’ascendante du chef des Capétiens, Louis de Bourbon (1974).
Famille
Vittoria Emily Ispycrathea Agricola Ruspoli[3] est la fille du prince Emanuele Ruspoli (1837-1899) , 1er prince de Poggio-Suasa ainsi que 1er maire de Rome, et de sa troisième épouse, l’Américaine Joséphine Mary Curtis (1861-1943)[3]. Elle est donc la demi-sœur de Eugenio Ruspoli (1866-1893), de Mario Ruspoli (en) (1867-1963), 2e prince de Poggio-Suasa, de Camille Ruspoli (en) (1882-1949), 2e prince de Candriano, des princesses Catherine (1868-1912) et Margherita (1870-1970), ainsi que la sœur de Francesco Ruspoli (en) (1891-1970), duc de Morignano et de Eugenio (1894-1978). Parmi les nombreux cousins de Vittoria figure le futur premier ministre britannique Winston Churchill (par sa mère américaine Jennie Jerome)[4], Vittoria relatera dans ses souvenirs d'enfance, avoir gagné lors d'un jeu face à Winston Churchill, chose que le futur premier ministre ne supporta pas, s'énervant peu après[4].
Vittoria qui devient orpheline de père à l’âge de 8 ans, épouse le 14 décembre 1912, à Rome, le noble français Roger de Dampierre, duc pontifical de San Lorenzo. Le couple a trois enfants[5] :
- Emmanuelle de Dampierre (1913-2012) duchesse d’Anjou et de Ségovie, qui épouse en premières noces l’infant Jacques-Henri de Bourbon (1908-1975), avant de faire annuler civilement ce mariage en 1947 puis de se remarier civilement avec le banquier Antonio Sozzani (1918-2007).
- Alphonse de Bourbon (1936-1989), duc d’Anjou et de Cadix, prétendant aux trônes de France et de Navarre, qui épouse en 1972 Carmen Martínez-Bordiú (1951). D’où deux fils, François, duc de Bourbon et Louis, duc d’Anjou et actuel prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre ;
- Gonzalve de Bourbon (1937-2000), duc d’Aquitaine, qui épouse d’abord civilement María del Carmen Harto Montealegre (1947), puis religieusement María de las Mercedes Licer García (1963) et enfin Emanuela Pratolongo (1960).
- Richard de Dampierre (1916-2004), 3e duc pontifical de San Lorenzo, qui épouse María de las Mercedes de Pedroso y Sturdza (1914-2012).
- Mahaut de Dampierre (1938-1997).
- Béatrice de Dampierre (1918-1990), qui épouse le comte Luigi Miani di Angoris (1896-1953).
- Famille Miani di Angoris
Vittoria et Roger se séparent dès les années 1920 et divorcent en 1930.
Biographie
Vittoria grandit au palais Ruspoli situé à Rome, jusqu'à ses 7 ans où elle déménage à Paris, dans l'hôtel particulier que possèdent ses parents avenue Élisée-Reclus[4]. Bien qu'ayant principalement grandi dans la capitale française, Vittoria dira qu'elle s'est « toujours sentie italienne »[4]. La jeune fille effectue également de nombreux séjours en Angleterre durant son enfance, rencontrant régulièrement ses cousins tel que le futur premier ministre Winston Churchill[4]. Vittoria assistera par ailleurs au couronnement d'Édouard VII à Westminster en 1902[4].
Vittoria qui devient orpheline de père à l’âge de 8 ans, épouse le 14 décembre 1912, à Rome, le noble français Roger de Dampierre, duc pontifical de San Lorenzo, ils eurent trois enfants.
Vittoria et Roger se séparent dès les années 1920 et divorcent en 1930. Ainsi après avoir vécu de 1913 à 1920 à Paris, Vittoria rentre à Rome où elle s’installe avec ses enfants dans la résidence de sa mère, le palais Ruspoli[5]. Vittoria compte parmi ses amis le roi et la reine d’Italie ainsi que le roi Alphonse XIII d’Espagne, avec qui elle arrange le mariage de sa fille aînée Emmanuelle avec le second fils d’Alphonse, Jacques-Henri en 1935[5]. Vittoria meurt le 13 janvier 1982 à Rome.
Titulature
- 31 décembre 1892 - 14 décembre 1912 : Son Altesse Sérénissime Donna Vittoria Ruspoli ;
- 14 décembre 1912 - 1930 : Son Altesse Sérénissime la vicomtesse Roger de Dampierre, duchesse de San Lorenzo ;
- 1930 - 13 janvier 1982 : Son Altesse Sérénissime Donna Vittoria Ruspoli.
Bibliographie
- (es) Emanuela de Dampierre et Begoña Aranguren, Memorias. Esposa y madre de los Borbones que pudieron reinar en España, Madrid, La Esfera de los Libros, coll. « Biografías y Memorias », , 412 p. (ISBN 8497341414, présentation en ligne)
- (es) Carlo Emanuele Ruspoli, Retratos: Anécdotas y secretos de los linajes Borja, Téllez-Girón, Marescotti y Ruspoli, RAMHG, (ISBN 978-84-88833-06-8, lire en ligne)
Notes et références
- ↑ « Person Page », sur www.thepeerage.com (consulté le ).
- ↑ (en) « Vittoria (Ruspoli) Ruspoli dei Principi di Poggio Suasa (1892-1982) | WikiTree FREE Family Tree », sur www.wikitree.com, (consulté le )
- Almanach de Gotha: annuaire généalogique, diplomatique et statistique, J. Perthes, (lire en ligne)
- (es) Carlo Emanuele Ruspoli, Retratos: Anécdotas y secretos de los linajes Borja, Téllez-Girón, Marescotti y Ruspoli, RAMHG, (ISBN 978-84-88833-06-8, lire en ligne)
- (es) Begoña Aranguren, Emanuela de Dampierre: memorias: esposa y madre de los Borbones que pudieron reinar en España, Esfera de los Libros, (ISBN 978-84-9734-141-7, OCLC ocm53281722, lire en ligne)
- Portail de l’histoire
- Portail de la monarchie
- Portail du XIXe siècle
- Portail de l’Italie