Vironchaux

Vironchaux

La mairie, entrée.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Patricia Poupart
2020-2026
Code postal 80150
Code commune 80808
Démographie
Gentilé Vironchellois
Population
municipale
507 hab. (2022 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 23″ nord, 1° 49′ 22″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 72 m
Superficie 16,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vironchaux
Géolocalisation sur la carte : France
Vironchaux
Géolocalisation sur la carte : Somme
Vironchaux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Vironchaux

Vironchaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Vironchaux est un village picard du Ponthieu.

À vol d'oiseau[Note 1], la localité est située à 5 km au nord-ouest de Crécy-en-Ponthieu[1], 9 km au nord-est de Nouvion[2], 18 km au sud-ouest d'Hesdin-la-Forêt[3], 20 km au nord d'Abbeville[4] et à 55 km au nord-ouest d'Amiens[5].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes.

Les communes limitrophes sont Ponches-Estruval, Argoules, Dominois, Ligescourt, Machiel, Machy, Regnière-Écluse et Vron.

Géologie et relief

Le sol est généralement de consistance sablonneuse, il se révèle plutôt perméable. Peu de relief sur le territoire majoritairement uni. Quelques mares suffisent pour abreuver les animaux en 1899. À cette époque, l'eau tirée des puits alimentés par une nappe souterraine satisfait les besoins ménagers[6].

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.

Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 20 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

Urbanisme

Typologie

Au , Vironchaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].

Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,9 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,7 %), forêts (9,9 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3 %)[16].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits, hameaux et écarts

Habitat et logement

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 245, alors qu'il était de 243 en 2016 et de 229 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 82,7 % étaient des résidences principales, 12,8 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vironchaux en 2021 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,8 %) supérieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Vironchaux en 2021.
Typologie Vironchaux[I 3] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 82,7 83,1 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,8 8,4 9,7
Logements vacants (en %) 4,5 8,5 8,1

La commune, confrontée à un manque de logements, a décidé de contribuer à densifier l’offre, reconquérir des logements vacants et transformer l’usage des logements ou surfaces en friches, et, en 2025, faire réaliser l'aménagement de deux logements dans une grange située rue de la Ville[17].

Voies de communication et transports

La commune est située entre les routes départementales RD 938 et RD 12, à un peu moins de 2 km de chacune de ces deux voies. L'autoroute A16 est accessible par la sortie 24 de Forest-Montiers, à 12 km.

La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[18].

Au point de vue ferroviaire, la gare de Rue — desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord, ou d'Amiens, et de Boulogne-Ville, ou de Calais-Ville, mais également entre Laon et Calais-Ville en été — est située à environ 12 km.

Énergie

La toiture de l'église est rénovée en 2017. À cette occasion, 31 panneaux photovoltaïques sont implantés, répartis sur une surface de 53,6 m², afin de produire 8 990 KWc d'électricité. La réalisation de cet équipement a été décidée à l'unanimité du conseil municipal, avec l'accord de l'évêque et du curé[19].

Toponymie

Le village de Vironchaux (Somme) est attestée, au cours des siècles, sous les formes suivantes[20],[6],[21] : Villarcellum en 867, (signifiant petit village en latin), Vilurcels en 1123, Vilurceles en 1144, Viloncels en 1160, Vilonceles en 1170, Viloncelli en 1177, Vironcels en 1210, Vironceals en 1210, Vilonchiaus en 1276, Viloncheaus en 1253, Vironcheus en 1300, Vironchiaus en 1301, Vironceau en 1420, Vironcheaulx en 1522 et 1557, Chroncheaux en 1638, Tironchaux en 1696, Vironchau en 1710, 1733, Vironchaux en 1646, 1757, 1763, 1766 et en l'an X

Depuis 1300, l'orthographe du nom se précise et en 1646, nous retrouvons l'orthographe actuelle.

Dans les langues d'oïl, comme le picard, jusqu'en 1350, Viron a plusieurs sens : rond / cercle, le pays d'alentour, à peu près / environ (adverbe) et autour de (préposition). Chaux vient sans doute de calceata (via), chemin chaussé, c'est-à-dire butté ; calceata désigne à l'origine la voie romaine.

Étymologiquement, « chaussée » peut aussi être un dérivatif de calx, calcis, chaux (utilisée pour les routes).

Vironchaux (Viron-Chaux) veut peut-être tout simplement signifier « autour de la Chaussée », ou « le pays d'alentour de la Chaussée ».

En effet la Chaussée Brunehaut, c'est-à-dire l'ancienne voie romaine, se situe à vol d'oiseau à seulement 3 km des limites de la commune et à 5 km de l'église du village, Vironchaux se situe donc sur le chemin pour y accéder.

Toutefois, Jean-Baptiste Ledieu interprète l'appellation par la déformation de Guillaume et de cella, chapelle ou petite habitation, vers le début du XIe siècle. Maurice Gysseling y voit plutôt le diminutif roman de Vron[22].

Histoire

Les deux seigneuries de Vironchaux sous l'Ancien Régime avant 1789

René de Belleval indique que, sous l'Ancien Régime avant 1789, Vironchaux était divisé en deux seigneuries[23] :

  • Première seigneurie (Bois de Saint Saulve), tenue du Roi par : Wibert des Mares, écuyer, en 1373 ; Jean de Grambus, chevalier, en 1381 ; Jean Brégier, chevalier, qui lègue la seigneurie à l'abbaye Saint-Saulve de Montreuil et en laisse la jouissance à sa femme Béatrix de Bouffllers, à la charge d'une messe chaque jour, en 1400-1435 et donc à l'abbaye de 1435 à 1789
  • Seconde seigneurie, constituée de la maison seigneuriale et ses dépendances, tenue de la pairie de Nouvion[C'est-à-dire ?] par Nicolas Aux-Couteaux en 1500 ; Nicolas Aux-Couteaux en 1520 ; François Aux-Couteaux en 1540 ; N… Aux-Couteaux, femme de Louis Roussel écuyer en 1550 ; Nicolas Waignart bourgeois#En France et échevin d'Abbeville en 1581 ; Nicolas Waignart élu en Ponthieu en 1631 ; Catherine Waignart femme de François de Mons d'Hédicourt écuyer, en 1650 ; Pierre Foucques de Bonval écuyer en 1740, par achat de M. de Mons d'Hédicourt, et Pierre Foucques de Teuffles écuyer en 1789.

René de Belleval ajoute que l'Abbaye de Saint-Josse nommait à la cure.

Antiquité

Des tombelles celtiques ont été trouvées dans les bois de Vironchaux, attestant de l'ancienneté du village[6].

Moyen Âge

Deux seigneuries d'importance inégale ont possédé le village. Celle du bois dépend de plusieurs familles avant d'appartenir, en 1435, à l'abbaye de Saint-Saulve. La seigneurie principale avec château et ferme dépend de 1500 à 1550 de la famille « Aux Couteaux ». Elle passe aux Waignart aux XVIe et XVIIe siècles. Dès 1740, les Foucques de Bonval puis les Foucques de Vironchaux sont les propriétaires des lieux, achetés auprès de Mons d'Héricourt qui avait épousé la dernière fille des Waignart. Leur blason comporte trois foulques dessinés avec des plumes de paons[24],[25].

Au lieu-dit Elcourt, les Templiers ont possédé un domaine[6].

Temps modernes

En 1503, un frère mineur de l'Observance né à Vironchaux, Jean Capet, fait don des reliques des 11 000 vierges à la paroisse[26].

En , l'armée espagnole pille, dévaste, brûle la paroisse. Des habitants, faits prisonniers, sont rançonnés[6],[23]. De là vient certainement le surnom donné aux habitants de Vironchaux, frappés de stupeur : « chés ahuris ed'Vironcheux »[26].

Dès 1787, le village a son école[6].

Époque contemporaine

En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel masculin.

Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des 248 électeurs[27],[28] :
Cagnard Capet Caudron Chartrel Coffinier Dubos Dumesnil Dupuis Garbe Hervet Liège Maillard Warrin
6 17 13 4 4 5 9 6 19 9 11 12 5

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Allemands occupent la localité pendant six semaines en 1871[6].

En 1899, le village compte trois écarts, correspondant à des exploitations agricoles[6] :

  • le Grand Mezoutre, 19 habitants, à 2,5 km du chef-lieu ;
  • le Petit Mezoutre, 6 habitants, à 3 km ;
  • le Tronquoy, 9 habitants, à 4 km[6].

Si des moulins ont pris en charge la mouture des céréales au temps jadis, ils n'existent plus en 1899, et Vironchaux, complètement tournée vers l'agriculture, compte 440 bovins dont 295 vaches laitières, 920 moutons, 495 porcs, 26 ruches. Le tout est pris en charge par 113 exploitations dont 82 ont moins de cinq hectares[6].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un site de lancement de V1 est bombardé par les Alliés.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département dela Somme[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rue[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nanteuil-le-Haudouin[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

Vironchaux était membre de la communauté de communes Authie-Maye, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2007 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mai 1888 après 1925 Isidore Alfred Huré[30]   Propriétaire cultivateur
Chevalier de la Légion d'honneur
Chevalier du mérite agricole
Officier d'académie
         
    Gaston Huré[31] Républicain radical Agriculteur
Conseiller d'arrondissement de Rue (1925 → 1926)
Officier d'académie
         
en cours en 1949 et 1955[32]   Ghislain Guilbart RS Cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 avril 2014 Bernard Popot[33]   Agriculteur
avril 2014[34] En cours
(au 9 février 2025)
Patricia Poupart[35],[36] LR Conseillère régionale des Hauts-de-France (2015 → )
Vice-présidente de la CC Ponthieu-Marquenterre (2020 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[37]

Jumelages

 Öcsöd (Hongrie) depuis 1993[38].

Équipements et services publics

La commune dispose d'une maison pour tous[17], ainsi que d'un foyer rural de jeunes et d’éducation populaire[39].

Le bâtiment du café-brasserie « Le Cornet d’Or », fermé fin 2021 et qui était le dernier café du village, a été racheté par la commune, qui le loue à des exploitants afin d’assurer la pérennité de l’activité en séparant le capital immobilier de l’exploitation[40],[41].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

En 2022, la commune comptait 507 habitants[Note 4], en évolution de +4,11 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
683784781746788792817818810
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
795772774743695659645623604
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
617599566527511502502504490
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
463421440452427383425441417
2014 2019 2022 - - - - - -
479498507------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 248 hommes pour 246 femmes, soit un taux de 50,20 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,0 
6,4 
75-89 ans
11,3 
18,0 
60-74 ans
20,2 
19,6 
45-59 ans
18,5 
18,4 
30-44 ans
16,5 
12,0 
15-29 ans
12,1 
24,8 
0-14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,4 
17,2 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
18,2 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18 
18,2 
0-14 ans
16,2 

Enseignement

En matière d'enseignement primaire, pour l'année scolaire 2016-2017, les communes de Vironchaux, Machy, Machiel et Dominois sont associées au sein d'un regroupement pédagogique depuis les années 1990. Une cantine scolaire accueille les enfants le midi[47]. Machiel relève du secteur de collège de Rue.

Économie

Essentiellement agricole, l'économie locale s'oriente également vers le maraîchage de plein champ et les serres de production, alimentant surtout les marchés locaux[48].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune fait partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[49],[50].

On peut notamment signaler :

  • Église Saint-Maurice.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Victoires, en mémoire de la « Sainte de Vironchaux », construite à l'emplacement de sa maison, fin XIXe siècle[51],[52].
  • Oratoire Notre-Dame-de-Lourdes, installé vers 1950[51].
  • La Vierge de Fatima de l'abbé Paul Platevoët, sanctuaire édifié vers 1960[51].
  • Site de lancement de V1 de la Deuxième Guerre mondiale.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason
De sinople au hêtre d'argent et à la scie de bûcheron du même brochant en fasce sur le fût de l'arbre ; chaussé d'or chargé de deux foulques adossés de sable, becqués de gueules.
Détails
Le conseil municipal adopte son blason à l'unanimité le . Celui-ci représente deux foulques sur fond jaune. La lettre V est censée représenter l'initiale de Vironchaux tandis que l'arbre qu'elle contient sur fond vert évoque le travail des bûcherons. La scie qui croise le tronc du hêtre blanc de la forêt de Crécy, sans le couper, symbolise la tâche qui attend le travailleur[24].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Du centre du chef-lieu de la commune.
  2. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Vironchaux » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

Autres sources

  1. « Orthodromie entre Vironchaux et Crécy-en-Ponthieu », sur fr.distance.to (consulté le )
  2. « Orthodromie entre Vironchaux et Nouvion », sur fr.distance.to (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Vironchaux et Hesdin », sur fr.distance.to (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Vironchaux et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Vironchaux et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
  6. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Vironchaux, M. Gavois, , Archives départementales de la Somme, Amiens.
  7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Vironchaux et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Vers des solutions pour faire face au manque de logements à Vironchaux », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  19. « Quand les églises se couvrent de panneaux solaires », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'église de Vironchaux (Somme) a engagé des travaux pour installer des panneaux photovoltaïques sur son toit. Une grande partie de l'électricité sera revendue à EDF ».
  20. Dictionnaire topographique du département de la Somme de la Société des Antiquaires de Picardie, Tome 2, page 402
  21. La notice de M. Gavois sur le site des Archives départementales de la Somme, lire en ligne.
  22. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F. Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 27.
  23. René de Belleval, Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, Paris, Librairie Dumoulin, , p. 332.
  24. Le Journal d'Abbeville, « Vironchaux, la commune a son blason », 30 novembre 2016, p. 23.
  25. René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu et de Vimeu, Paris, Bachelin-Deflorenne, 1876.
  26. Claude Cailly, « Que la lumière soit ! », le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8, 30 octobre 2017.
  27. Liste électorale de Vironchaux, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
  28. La liste électorale de 1849 sur le site des Archives départementales de la Somme, lire en ligne.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. « Huré, Isidore Albert », base Léonore, ministère français de la Culture.
  31. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 222.
  32. Annuaire général d'Abbeville pour 1949 et 1955, p. 1 312.
  33. Clara Bonnelle, « Ancien maire de Vironchaux, Bernard Popot est décédé tragiquement à 89 ans », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1971, il fait son entrée au conseil municipal, amorçant ainsi un long parcours au service de Vironchaux. Élu adjoint au maire en 1989, il accède à la fonction de maire en 1995, mandat qu’il exercera jusqu’en 2014 ».
  34. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 7 avril 2014, p. 13.
  35. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 336-337.
  36. Johann Rauch, « Le coup de gueule de Patricia Poupart : "J’accuse l’Etat de conduire nos communes rurales à l’asphyxie financière !" », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire de Vironchaux et depuis décembre dernier conseillère régionale, Patricia pPoupart pousse un coup de gueule contre l'application d'une nouvelle loi sur les indemnités des élus ».
  37. Johann Rauch, « Ponthieu-Marquenterre : Qui à la tête de l'intercommunalité… : Focus sur la nouvelle gouvernance de l'intercommunalité Ponthieu-Marquenterre… », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Panneau d'entrée de village ».
  39. Vincent Beny, « Le foyer rural des jeunes de Vironchaux pense à un nouveau programme », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Vincent Beny, « Le Cornet d'Or va rouvrir le 8 septembre à Vironchaux », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne , consulté le ) « Fermé depuis le 31 décembre 2021, le Cornet d'Or, à Vironchauxracheté par la commune, va enfin revivre avec l'arrivée de deux nouveaux gérants. Ouverture le 8 septembre 2023 ».
  41. Vincent Beny, « Le Cornet d'Or, une initiative audacieuse à Vironchaux », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vironchaux (80808) », (consulté le ).
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  50. Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d'art et d'histoire» », Courrier picard,‎ (lire en ligne)
  51. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 27.
  52. Ernest Prarond, Le canton de Rue.
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