Village de liberté

Les villages de liberté sont des villages mis en place en Afrique-Occidentale française de 1887 à 1910, officiellement pour recueillir des esclaves fugitifs après l'abolition de l'esclavage, mais en réalité utilisés comme viviers de main d'œuvre forcée par l'administration française^[1].

Ampleur

10 000 à 12 000 affranchis ont été accueillis dans ces 75 villages, dont la majorité se situent dans l'actuel Mali^[2].

Références

↑ Yaya Sy, « Les villages de liberté dans les Haut Sénégal et Niger », dans Mémoires d'ancêtres : Récit traditionnel et historiographie moderne en Afrique, Paris, L'Harmattan, coll. « Études africaines », avril 2012, 263 p. (ISBN 978-2-296-96824-0, lire en ligne), p. 89–116 [lire en ligne].
↑ Ibrahima Thioub, « Stigmates et mémoires de l'esclavage en Afrique de l'Ouest : le sang et la couleur de peau comme lignes de fracture » (FMSH-WP-2012-23), Working Papers Series, Fondation Maison des sciences de l'homme, n^o 23,‎ octobre 2012 (HAL halshs-00743503).

Voir aussi

Bibliographie

Denise Bouche, Les villages de liberté en Afrique noire française, 1887-1910, Paris, La Haye, Mouton & C^ie, coll. « Le monde d'Outremer, passé et présent / 1^re série, Études » (n^o 28), 1968 (réimpr. 2017, Walter de Gruyter), 281 p. (ISBN 978-3-11-134266-5, BNF 32929783, DOI 10.1515/9783111342665, lire en ligne).
Olivier Leservoisier, « Affranchissements et modalités d'insertion sociale des descendants d'affranchis (Mauritanie, XIX^e – XX^e siècle) », dans Dominique Rogers (dir.) et Boris Lesueur (dir.), Libres après les abolitions ? : Statuts et identités aux Amériques et en Afrique (colloque Affranchis et descendants d'affranchis dans le monde atlantique, Europe, Afrique et Amériques du XV^e au XIX^e siècle : statuts juridiques, insertions sociales et identités culturelles, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, 13 - 16 mai 2009, organisé dans le cadre du Programme européen EURESCL-FP7), Paris, Karthala et Centre international de recherches sur les esclavages (CIRESC), coll. « Esclavages », 2018, p. 141–164, § « Les villages de liberté », p. 148–150 [lire en ligne].
Pierre Trichet, « Une réponse aux besoins de l’époque : les villages de liberté. Rapport de Jules Moury (1911) », dans Annie Lenoble-Bart (dir.), Missionnaires et églises en Afrique et à Madagascar (XIX^e – XX^e siècles), Turnhout, Brepols, coll. « Collection d'anthologies missionnaires » (n^o 6), 2015, 732 p. (ISBN 978-2-503-52648-5 et 978-2-503-57080-8), p. 363–373, DOI 10.1484/M.ATDM-EB.4.00100.

Articles connexes

Engagisme

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[1] Yaya Sy, « Les villages de liberté dans les Haut Sénégal et Niger », dans Mémoires d'ancêtres : Récit traditionnel et historiographie moderne en Afrique, Paris, L'Harmattan, coll. « Études africaines », avril 2012, 263 p. (ISBN 978-2-296-96824-0, lire en ligne), p. 89–116 [lire en ligne].

[2] Ibrahima Thioub, « Stigmates et mémoires de l'esclavage en Afrique de l'Ouest : le sang et la couleur de peau comme lignes de fracture » (FMSH-WP-2012-23), Working Papers Series, Fondation Maison des sciences de l'homme, n^o 23,‎ octobre 2012 (HAL halshs-00743503).

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