Vilagarcía de Arousa

Vilagarcía de Arousa
Nom officiel
(gl) Vilagarcía de Arousa
Géographie
Pays
Communauté autonome
Province
Partie de
Mancomunidad Voluntaria de Municipios de Arousa (d), Mancomunidade do Salnés (d)
Chef-lieu
Vilagarcía de Arousa (city) (d)
Baigné par
Superficie
47,14 km2
Altitude
0 m
Coordonnées
42° 35′ 42″ N, 8° 44′ 35″ O
Démographie
Population
37 761 hab. ()
Densité
801 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Alberto Varela Paz (d)
Identifiants
Code postal
36600
INE
36060
Site web
Géolocalisation sur la carte : Galice
Géolocalisation sur la carte : Espagne

Vilagarcía de Arousa est une commune d'Espagne de la province de Pontevedra en Galice. Elle est le chef-lieu de la comarque O Salnés. Elle borde la ria de Arosa.

Géographie

Localisation

La commune de Vilagarcía de Arousa se trouve au nord du Portugal, sur la côte ouest de la communauté autonome de Galice, sur la frange nord-ouest de la province de Pontevedra et la frange nord de la comarque O Salnés[1].

Pontevedra, le chef-lieu de la province et capitale des Rias Basses espagnoles, est à 28 km sud-sud-est ; Saint-Jacques-de-Compostelle à 52 km nord-est ; Madrid à 650 km sud-est (distances par route)[2].

Communes voisines

Catoira
(océan Atlantique) N Caldas de Reis
O    Vilagarcía de Arousa[1]    E
S
Vilanova de Arousa

Description

Vilagarcía de Arousa est une petite ville récente, qui se caractérise par une concentration municipale de services, publics et privés, en contraste avec une démographie de petite ville. Parmi ses services publics, on peut compter l'hôpital public (réseau public galicien de santé SERGAS - Servizo Galego de Saúde) de la comarque, un tribunal de seconde instance, une délégation de l'administration des impôts, des services du ministère de l'Intérieur (police), le centre des pompiers de la comarque, etc. Dans la sphère privée, la commune est pourvue d'un petit centre commercial, de plusieurs supermarchés, de sept salles de cinéma, de quelques restaurants et hôtels, d'une association de petits commerçants du centre-ville. Cette offre de services est due à l'importance démographique de la comarque du Salnés, 111 763 habitants en 2010, même si tous les services importants se concentrent à Pontevedra, qui attire la population de la comarque du Salnés.

Histoire

Le port de Carril (es), sur la commune et juste au nord de Vilagarcía, est plus ancien. Jerónimo del Hoyo (gl) le mentionne dans ses Memorias del Arzobispado de Santiago en 1607, précisant qu'il existe depuis le début du XVIe siècle :

« Esta villa del Carril se comenzó a fundar habrá poco más de cien años. Fundáronla algunos vecinos de Padrón que venían a pescar junto dó está fundada[3] ».

Traduction

« Cette ville du Carril a commencé à être fondée il y a un peu plus de cent ans. Elle a été fondée par certains habitants de Padrón qui venaient pêcher ensemble. »

Premier chemin de fer de Galice

Le premier chemin de fer galicien est celui de Santiago à Carril (es)[4], qui commence avec la section Cornes - Carril inaugurée le 15 septembre 1873[5]. Il est construit par la compagnie Ferrocarril Compostelano de Santiago a Carril, à laquelle se substitue en 1886 la Coruña, Santiago and Peninsular Railway Company Limited (CSPR)[6] – mais c'est la Société Royale du Chemin de fer de Compostelle de l'Infante Doña Isabel de Santiago au port de Carril (Real Sociedad del Ferrocarril Compostelano de la Infanta doña Isabel de Santiago al Puerto de Carril), constituée en 1861 avec l'appui de la mairie de Carril et de la Société des Amis du Pays (Sociedad de Amigos del País), qui construit le chemin de fer de Santiago (Saint-Jacques-de-Compostelle) à Carril. Les travaux sont dirigés par l'ingénieur John Stephenson et son associé Camilo Bertorini. Il leur faut 12 ans pour achever un tracé de 42 km avec cinq escales intermédiaires, deux tunnels importants et deux viaducs pour traverser les rivières Sar (es) et Ulla[7].
La concession des 33 km de chemin de fer de Pontevedra au port de Carril est signée le 8 avril 1889. En 1892, sous la direction de Tomés Martinez Grau, les 42 km de Santiago à Carril transportent 149 820 voyageurs pour un chiffres d'affaires de 203 737,58 pesetas, et 12 242 Tm de marchandises en grande et petite vitesse fournissent un revenu de 84 634,81 pesetas, soit 288 372,39 pesetas de recettes totales pour 220 270,15 pesetas de dépenses. La même année, le Conseil d’administration situé à Londres est constitué, avec John Livesey comme président et James Livesey et Fils comme ingénieurs consultants[8]. On peut noter au passage que l'ingénieur spécialisé dans les chemins de fer, James Livesey, a investi des capitaux importants dan cette première ligne galicienne : avec son frère John, ils détiennent 26,4 % du total des actions[9] – ce qui les place parmi les principaux actionnaires – en actions et en obligations – de la Coruña, Santiago and Peninsular Railway Company Limited (CSPR)[6].

Personnalités

Notes et références

  1. « Vilagarcía de Arousa », carte montrant les limites de la commune, sur openstreetmap.org.
  2. « Vilagarcía de Arousa », carte marquant les limites de la ville, sur google.fr/maps. Les distances se calculent avec l'outil "Directions".
  3. (es) Jerónimo Del Hoyo, Memorias del Arzobispado de Santiago (reprodución facsimilé), Consorcio de Santiago, Universidade de Santiago de Compostela, (ISBN 978-84-16753-02-4 et 978-84-16533-91-6).
  4. [Cuéllar 2009] (es) Domingo Cuéllar Villar, « Y Stephenson dijo no: Los capitales británicos en los ferrocarriles españoles », Actas del V Congreso De Historia Ferrviaria, Palma de Mallorca,‎ (lire en ligne [PDF] sur docutren.com, consulté en ).
  5. (es) Fernando Franjo, « Ciento cuarenta años del tren Cornes-Carril, primera línea de Galicia », sur web.archive.org/.../elcorreogallego.es, El Correo Gallego, (consulté en ).
  6. Cuéllar 2009, p. 14.
  7. (es) Serxio González Souto, « De Cornes a Carril, historia del primer tren », sur lavozdegalicia.es (consulté en ).
  8. (es) « Santiago á Carril y Pontevedra (The West Galicia Railway Company Limited) », sur spanishrailway.com, Ferrocarriles de España (consulté en ).
  9. (es) Manuel López-Calderón Barreda, El camino de hierro de Alar del Rey a Santander. Del ferrocarril de Isabel II al final del monopolio de Renfe, Asociación Cántabra de Amigos del Ferrocarril (ACANTO), , 435 p. (lire en ligne [PDF] sur centrodeestudiosmontaneses.com), p. 89-90.
  10. (es) Por Marcos García Quesada, « Quién es José Antonio Vázquez Taín, el juez del caso Asunta conocido como “el Garzón gallego” o “el Robin Hood de Villagarcía” », sur infobae, (consulté le )

Liens externes

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