Victoria Benedictsson
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | 
 (à 38 ans) Copenhague | 
| Sépulture | |
| Nom de naissance | 
Victoria Bruzelius | 
| Pseudonyme | 
Ernst Ahlgren | 
| Nationalité | |
| Activités | |
| Père | 
Thure Bruzelius (d) | 
| Mère | 
Helena Sofia Bruzelius (d) | 
| Conjoint | 
Christian Benedictsson (d) (à partir de ) | 
| Enfant | 
Hilma Margareta Segerstéen (d) | 
| Personnes liées | 
Axel Lundegård (d) (ami), Sophie Adlersparre (collègue), Ellen Key (amie), Georg Brandes (amour), Georg Nordensvan (collègue) | 
|---|
Victoria Benedictsson (, Domme – ) était une autrice suédoise. Elle est née Victoria Maria Bruzelius à Domme, un village dans la province de Scanie. Elle a écrit sous le nom de plume de Ernst Ahlgren[1],[2].
Biographie
Benedictsson grandit dans une ferme en Suède. À 21 ans, elle épouse un veuf de 49 ans de Hörby. Elle fut contrainte à se marier pour des raisons économiques. Son mari la contraignant à avoir des rapports sexuels avec lui, elle écrira plus tard au sujet de la prostitution : "je me suis détournée de la prostitution monopolisée par l'église. La société m'a déjà suffisamment asservie[3]"
Mariage sordide, elle a une histoire d'amour avec le critique et érudit danois Georg Brandes qui traitera avec beaucoup de mépris les ouvrages de Benedictsson. À propos de son roman Madame Marianne, il lui écrira « C'est un roman de bonne femme ».
Cette histoire d'amour-emprise malheureuse a souvent été donnée comme la cause de son suicide, mais elle était aussi très malheureuse à cause de sa vie intellectuelle limitée par une société traditionnellement misogyne. Elle est, avec August Strindberg, considérée comme une des figures du style réaliste suédois. Dans ses romans, elle décrit l'inégalité du mariage et a souvent débattu des droits de la femme dans ses écrits. Des critiques la voient comme une féministe avant l'heure.
Elle se suicide dans une chambre au Leopold Hotel à Copenhague en tranchant son artère carotide quatre fois avec une lame de rasoir.
Œuvres disponibles en français
- Le groupe de vieux Sèvres (nouvelle, 1884), traduit par Vincent Dulac, revue Plein Chant, n°56, été-automne 1994.
- La Juliette de Roméo, traduit par Corinne François-Denève, L'avant-scène Théâtre, , n°1382-1383. (ISBN 978-2-7498-1321-9)
- L'Argent, traduit par Vincent Dulac, Cupidus Legendi, 2019, réédition en 2025, 270 p. (ISBN 978-2-9586430-5-8)
- Madame Marianne, traduit par Vincent Dulac, Cupidus Legendi, 2020, 448 p. (ISBN 978-2-9567973-7-1)
- L'Ensorcelée, traduit par Corinne François-Denève (titre orig. : Den Bergtagna), Paris, Classiques Garnier, 2022 (ISBN 978-2406122265)
Notes et références
- ↑ Paul de Roux, Nouveau Dictionnaire des œuvres de tous les temps et tous les pays, vol. 1, Éditions Robert Laffont, , p. 25
- ↑ (sv) « Victoria Benedictsson (1850-1888) », sur litteraturbanken.se (consulté le )
- ↑ Victoria Benedictsson, Journal
Voir aussi
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :- Britannica
- Brockhaus
- Den Store Danske Encyklopædi
- Dictionnaire biographique suédois
- Dictionnaire universel des créatrices
- Enciclopedia italiana
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Internetowa encyklopedia PWN
- Nationalencyklopedin
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Svenskt kvinnobiografiskt lexikon
- Treccani
 
- Une Brève Biographie de Victoria Benedictsson
- Œuvres de {{{name}}} sur le projet Gutenberg
- Travaux par ou sur Victoria Benedictsson sur Internet Archive
- Travaux par Victoria Benedictsson sur LibriVox (livres audio du domaine public)
- Victoria Vit! L'Université de Columbia de la conférence, les 10 et 11 mars 2000, à l'occasion de son 150e anniversaire
Articles connexes
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